S’évade sous l’horizon
Le chemin qui nous emmène
Visiter le cabanon ;
Je sens le ciel qui m'entraîne.
En flagrant délit de joie,
Je m'aperçois dans tes yeux
Que ton cœur est cette soie
Où l’on sent palpiter Dieu.
Comme la nuit tombe vite,
Je te quitte mon amant.
Je veux que le temps m'invite :
Ajoute le firmament !
Hommage en vers empruntés à « Nuits d’hiver (I) » de Victor Hugo
« Et cette petite cabane dans les bois aussi était très belle... »

A peine je me suis allongée
Que j'ai cherché encore à rêver.
Lentement la nuit m'a embrassée,
J'ai vu mon corps se laisser aller.
Dans tes mains, je me suis enlacée
Et, si tu pouvais me regarder,
Tu sentirais ma chair embrasée
Dans le silence de ce baiser.
Ma lèvre tendrement s'est courbée
Pour le parfum de ton corps chercher.
Ma vie s'est évanouie bercée
De ta simple idée sur l'oreiller.
Titre clin d'œil à « le déclin » des Brigitte
« Je me suis réveillée ce matin avec mon oreiller dans les bras. »

Ma peau a le sentiment d'attendre
Quand ta main se pose, douce et tendre ;
C'est une sensation de chaleur
Qui me traverse de l'intérieur.
Ma peau, soudain, explose en son centre
Lorsque ta tête lovée sur mon ventre
Respire en moi toute la douceur :
Ton cœur m'inspire une autre valeur.
Ma peau, lâche, commence à se tendre,
J'en ressens le désir de te prendre.
Ai-je peur de pêcher ce bonheur ?
Ai-je peur de voir battre mon cœur ?
« C'est irréel et pourtant bien réel. »
