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De bêtise en bêtise

Été

Carrefour

En cherchant un croisement,

J'allais, mon désir errant,

Cheminant dans les allées

En espérant une idée.

 

Je le voulais, maintenant !

Alors, je me suis donnée,

M'imprégnant d'un sentiment

Sans vouloir être damnée.

 

Puis, je me suis promenée

En attendant cet instant,

Egarée dans mes pensées,

Scrutant son regard absent.

 

Un bout d'histoire trouvée

Devant moi, elle est passée :

Deux petits yeux pétillants

Sur son sourire d'enfant.

Profitant de ce présent,

Une voie s'était tracée

Juste un lien incandescent

Dans ma poitrine bleutée.

 

 

« Les enfants ont de la vérité dans les yeux, des étincelles qui rallument les flammes un peu fébriles.  Mais tu le sais aussi bien que moi... »

 

M'éprouver

Viens, étoile du soir,

Me chercher dans le noir,

M'offrir cette caresse

Perdue dans la tristesse.

 

Pars ma douce innocence

Quand règne le silence

Emanciper mon cœur

Des peurs de la douleur.

 

Viens, encor, sur mon corps,

Effacer toutes morts.

S'amuse ma pensée

D'être enfin libérée...

 

Pars, que tes mots remontent

En surface mes hontes,

Ces sentiments de chairs

Que ton ombre rend clairs.

 

Inspiré de « Joie dans la solitude » de Hedvig Charlotta Nordenflycht 

 

« Je suis contente et éprouvée de te lire. »
 
 
 
 
 
 

 

Anna

Je voudrais être belle.

Je ne voudrais manquer

Anna

Et savoir être celle

Qu'il va toujours aimer.

 

Je repense à Elise

Qui chuchote tout bas...

Là-bas,

Le chemin de l'église

L'emporte dans ses bras.

 

J'entends encore Jeanne

Délaissée dans le froid

Qui va

Aimant la mort dans l'âme

Pourrir loin d'un émoi.

 

J'envie cette caresse

Que m'offre ce puissant

Magma,

Je me perds ou bien est-ce

La douceur de l'amant.

 

Alors, dans ma vie mièvre,

Chaque instant, chaque jour,

Vivra,

Tout au bout de mes lèvres,

Ce véritable amour.

 

Je voudrais être belle.

Je ne voudrais manquer

Anna

Et savoir être celle

Qu'il va toujours aimer.

 

Inspiré de  « M. Nobody »  de Jaco Van Dormael

 

« Ce qui me fait peur dans la vie, c'est de rater Anna !  »
 
 
 
 
 
 

 

Et 2 - Les mots.

Ecrire des mots, dire des mots...

Prendre le temps pour bien les choisir !

Tourner, retourner de bas en haut

La bonne tournure, sans subir.

 

Aucune voix, ni aucun regard,

Juste des traces nous dévoilant,

Juste des peurs, juste des hasards,

Au cœur de tous mes mots vacillants...

 

Et je sens mon âme mise à nue.

Franchement, je suis toute bizarre

Dans l'interprétation imprévue.

 

Je ne sais ce que tu me demandes.

Je vois que, soudain, le temps s'empare

De moi. Mais qu'est-ce qui me transcende ?

 

 

« J'en suis là, donc tu vois c'est sérieux. »


 
 
 
 
 
 

 

Le sais-tu ?

Je ne sais pourquoi

Un instant se passe

Perdu dans le temps, perdu dans l'espace.

Et, quoi que je fasse,

Tu es loin de moi

Et je te cherche où tu n'es pas. Pourquoi ?

 

Là, dans cette petite boutique,

Je sens l'odeur d'un nouvel été

Se glissant dans un parfum de thé.

Là, dans cette petite boutique,

Je me sens, soudain, mélancolique.

 

Mais sur ton chemin,

Ma pensée m'emmène.

Je ne sais pourquoi elle se démène.

Près de la fontaine,

Je cherche une main,

Je voudrais, demain, juste un bout de pain.

 

Quand j'entrevois que s'ouvre une porte

Comme s'ouvre un cœur au fond des yeux,

Je voudrais en partager les cieux.

Quand j'entrevois que s'ouvre une porte

Je voudrais que la vie, soudain, m'emporte.

Je ne sais pourquoi

Un instant se passe

Perdu dans le temps, perdu dans l'espace.

Et, quoi que je fasse,

Tu es loin de moi

Et je te cherche où tu n'es pas. Pourquoi ?

 

Inspiré de « Je ne sais pourquoi… » de Paul Verlaine

 

« Je me demande si tu me demandes vraiment si j'ai pensé à prendre le pain »
 
 
 
 
 
 

 

Détails

Je regarde, je regarde

Et j'écoute tout le temps.

Sur mes gardes, sans mégarde,

Je ressens le bruit du vent.

 

Une image se dégage

Dans le ciel et sur ma main.

Et j'enrage d'être otage

De ce sentiment divin.

 

Un détail ou un indice

Se transcrivent dans mon cœur.

Il se bat comme complice

Entre bonheur et douleur.

 

Un dessein soudain s'esquisse

En un nuage d'espoir.

Sur le mont, ma vie dévisse

Cherchant le bleu dans le noir.

 

Sur la terre, ce mystère

Se glisse comme un amour.

Je me perds et m'indiffère

Sans voir ce qu'était ce jour.

 

« Et effectivement, il s'agit surtout de prêter attention aux détails, aux petits indices,…»
 
 
 
 
 
 

 

Je voudrais croire

Je voudrais croire que le hasard

Fait bien les choses, mais ne peux croire

Qu'au bout de la rue est notre histoire

Et qu'il suffit d'un simple regard.

 

Je ne sais pas qui tient les ficelles,

Ni qui a écrit le scénario,

Qui poserait là ce mot idiot,

Qui me rendrait tes amours si belles,

 

Ni comment chaque pensée s'écrit...

N'est-ce qu'une force incontrôlable,

Rationnellement inexplicable

Ou est-ce un mot que je n'ai pas dit ?

 

Peut-on écrire sur l'avenir

Et en conter toute la beauté

Sans qu'au grand jamais notre passé

Ne nous écrase de souvenirs ?

 

 

« …, de bien observer le monde qui nous entoure pour ne pas passer à côté des belles choses sans même les voir. »
 
 
 
 
 
 

 

Un hasard

Je te croise à un carrefour.

J'ai recherché le bon chemin,

Je voulais te voir ce matin.

Ne me demande pas pourquoi.

 

Je te croise encor lors d'un tour.

Dans la foule, l'après-midi,

Je veux toucher le paradis.

Ne me demande pas pourquoi.

 

Je te croise en musique un jour

Dans les allées d’un brin d'espoir

Avant que n'arrive le soir.

Ne me demande pas pourquoi.

 

Pourtant, quand arrive la nuit,

Je vois que le jour s'est enfui.

Tu restes toujours loin de moi

Et je me demande pourquoi.

 

 

« J'ai envie de croire que le hasard fait bien les choses. »


 
 
 
 
 
 

 

Mais (Entre j'aime et jamais)

Je ne veux rien remettre en question.

                Je veux ressentir tes émotions.

Je ne veux surtout pas avoir peur.

                Je veux entendre battre ton cœur.

Je ne veux aucun mal à personne.

                Je veux qu'en moi ton âme résonne.

Je ne veux pas m'éloigner du port.

                Je veux qu'un ange se pose encor.

Je ne veux pas décevoir, trahir.

                Je veux sentir planer le plaisir.

Je ne veux rien attendre, jamais.

                Je veux tous les instants désormais.        

Je ne veux de cette vérité.

                Je veux me sentir en liberté        

Je ne veux pas que souffrent mes filles.

                Je veux être ta petite fille.

 

 

« Il ne faudrait peut-être jamais rien attendre de la vie, ni des Autres, pour ne pas être déçu, ou pour ne pas décevoir. »


 
 
 
 
 
 

 

Je t'aime Poème

Poème,

Ce poème de l'avant

Lié à des sentiments,

Ce poème de Carco

Dont j'ai conservé les mots

« Il pleut,

C'est merveilleux. » sur mon cœur,

Entre l'amour et la peur

Et je suis dans le déni

Du plaisir et de l'envie.

Il pleut

Dans ma vie et dans mes yeux !

Je veux le soleil et dieu...

Je veux vivre et puis mourir…

J'écris sans pouvoir écrire :

« Je t'aime ! »

 

« « Il pleut. C'est merveilleux. »
La pluie aussi a son charme. Le soleil s'apprécie encore plus après. »


 
 
 
 
 
 

 

Être vivante

Un sentiment

indécis

Je l'héberge

Je le veux

et ne le veux pas

Ce sentiment

qui grandit

me submerge

Je le veux

et ne le veux pas

Et je le laisse

envahir

tout mon être

Et je le laisse

me soumettre

de désir

Je le veux

et ne le veux pas

Je veux vivre

Je veux être

sans disparaître

ni lui survivre

 

« Je crois que tu touches du doigt ma raison d'être,

alors que je me contentais de ma raison de vivre »


 
 
 
 
 
 

 

Des équilibres

Je veux, je voudrais...

Oh, non, je ne sais !

L'envie, le partage...

Juste un décalage !

 

Réfléchir, rêver,

Toucher, rencontrer...

Être une personne !

J'ai peur ! Je résonne...

 

Tu touches du doigt

Rien qu'un bout de moi,

Ma raison de vivre :

Tu ouvres mon livre !

 

De mes sensations

A mes vraies raisons,

Je fuis mais m'entête

Au clair de ma tête...

 

Pourquoi le hasard

Mange ton regard ?

Mes mots se souviennent

De nos vies anciennes.

Merveilleux, il pleut !

Peut-on être heureux ?

Je ne peux ce thème !

Pourquoi ? - Je t'aime. –

 

 

« « Il pleut : c'est merveilleux. Je t'aime. » »

 

 


 
 
 
 
 
 

 

Mes couleurs

Je ne sais ce que je veux te montrer

Je ne sais ce que je veux dévoiler

Je voudrais que ce soit le ciel

Une partie de moi essentielle

Cet espace fluide et transparent

Qui vibre en moi que je ressens

Je voudrais que ce soit la montagne

Que mon plaisir de gravir te gagne

Que la liberté soit une envie

Et que tu puisses m'offrir ta vie

Je voudrais que ce soit le soleil

J'ai besoin d'un amour qui s'éveille

De toucher du bout des yeux le bonheur

D'en chercher en moi la saveur

Je voudrais que tu me donne la main

Pour m'emmener sur un autre chemin

Et peut-être si un jour je l'ose

Ce sera un petit bout de rose

 

« Du bleu, du vert, du jaune et même du rose »


 
 
 
 
 
 

 

Merveilleuse

Merveilleuse...

Le mot glisse dans mon oreille,

Douceur à nulle autre pareille.

D'ordinaire, on me dit pas ça !

Là, je pleure avec ce mot là !

 

Merveilleuse...

Les mots caressent ma figure

Et prennent ainsi leur envergure.

Je prends le temps dans mon regard

Les laissant voguer au hasard.

 

Crois en toi...

Tes mots m'accompagnent. Dis-toi,

Je ne donne pas cher de moi

Quand battent en moi leur présence.

Je sens renaître la confiance...

 

Crois en moi...

 

 

« Il pleut encore... Tes mots résonnent (raisonnent aussi) dans ma tête avec force et douceur. »

​© 2016 par LJB. Créé avec Wix.com

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