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De bêtise en bêtise

Printemps

Entorse

​

Une cour, un homme

Sentiment étrange

Une idée, une femme

La lumière change

 

Un jour, une envie

Des yeux sur un torse

Autour d'une vie

Le choix d'une entorse

 

Au retour, mon homme

La question inquiète

Ses idées, sa femme

Sur ma vie empiète

 

Un tour, jalousie

Un regard brillant

D'un brin d'ironie

Il s'appelle :"Jean !"

 

 

« Au moins, je ne risque pas de mélanger... »


 
 
 
 
 
 

 

Frôlement

​

Dans la ronde, cette ronde de la vie

S'écrit un sentiment

Comme une douce envie :

Nos temps se frôlent imperceptiblement.

 

C'est la chair, ta chair calme contre la mienne.

C'est mon esprit tremblant,

Ma peau contre la tienne.

Un instant, je ressens l'arrêt du présent.

 

Puis, viens le temps, ce temps d'un avenir autre,

D'un présent différent.

Mais ce temps est-il nôtre

Ou bien n'est-il que mon désir inconscient ?

 

 

« Cela ne m'étonnerait même pas que tu ne t'en sois pas aperçu.
Les hommes ne perçoivent pas vraiment ce genre de détails... »


 
 
 
 
 
 

 

Jardins

​

D'un sourire, il veut m'emmener

Voir un jardin imaginaire.

J'ai peur de l'envie d'y aller :

La salle est sombre et solitaire.

 

Je suis plantée à écouter

Sans entendre son commentaire.

Je ne veux ni sentir, ni rêver,

Mes deux pieds ne touchent pas terre.

 

Il est là à parler, parler...

Et moi, submergée, à me taire !

Je ne sais où me diriger :

Un désir... Un enfer... Que faire ?

 

 

« Je ne pensais à rien, j'avais juste la trouille de penser à quelque chose. » 


 
 
 
 
 
 

 

Larmes

​

Pourquoi pleurer ?

Quel sens donner à cette idée ?

L'année passée

Ne fait-elle que s'écouler ?

 

Pourquoi ce noir ?

Est-ce la fin de cette histoire ?

Ne puis-je croire

Que sur ma joue nait un espoir ?

 

S'en va ma joie,

Je vois, tu t'éloignes de moi !

En un émoi,

Je sens, se déchire ma soie.

 

Jusqu'à mon cou,

Quelle est cette pluie sur ma joue

Lorsque se joue

De moi un lent sentiment fou ?

 

 

« Je n'ai pris la mesure de leur importance que par les larmes immaîtrisables qui roulaient sur mes joues en sortant du restaurant. »
 
 
 
 
 
 

 

A plus tard

​

Aujourd’hui l’espace est splendide !

Je ne lui vois aucune ride.

Mais j'aimerais sentir sa main

Dans la mienne ce lendemain.

 

Aujourd'hui, le temps me torture

Et me perd dans son aventure.

Dans le bleu cristal du matin,

Je prie pour son esprit lointain !

 

Je me vois blottie sous son aile

Lorsque nous emmène le vent

Dans un délire parallèle.

 

Demain, quel sera le présent ?

Je voudrais pourtant qu'il m'élève

Vers le paradis de mes rêves !

 

Vers empruntés à « Le vin des amants » de Charles Baudelaire


 

« A plus tard (C'est « marrant » de se dire qu'effectivement personne ne sait...) » 


 
 
 
 
 
 

 

Je pars

​

Une larme glisse sur ma joue !

Notre temps s'efface et se joue

De nous. Je perds déjà ton regard

Qui part et s'égare dans mon départ.

 

Je veux rester, je veux de ce monde,

Je veux vivre encore une seconde.

Mais cette chienne de vie, ailleurs,

M'appelle. Je pars, ce poids sur mon cœur.

 

Et cette perle s'écoule, indigne,

Personne n'a su lire la ligne.

Pourtant, chaque signe me revient.

Je pars et personne ne me retient.

 

Je veux comprendre, je veux attendre,

Je veux, dans tes bras, pouvoir descendre.

J'aurais voulu sentir l'instant nu...

Je ne veux pas partir dans l'inconnu.

 

 

« Mais si j'étais restée, nous ne nous serions pas connus. »*

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