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Blanc

Gris et turquoise

​

L'amour est gris et turquoise

Entre le ciel et l'ardoise.

Glissant d'un nuage blanc

Vers l'éternel océan,

L'amour est gris et turquoise.

 

De la pierre et de l'azur

Mêlant la terre et l'air pur,

Il s'étend de sa tendresse

Chuchotant une promesse.

 

Doux flocons, fraîcheur d'hiver,

L'amour est éclat de rire

Liant l'endroit à l'envers.

 

Je le regarde surpris :

L'amour est turquoise et gris.

 

Et, au-dessus, son sourire....


 
 
 
 
 
 

 

Gouttes de mots

​

C'est le doux bruit de l'eau

S'écoulant sans défaut

C'est le doux bruit de l'eau

Dansant de bas en haut

S'écoulant sans défaut

Goutte à goutte tout chaud

Comme tes tendres mots

C'est le doux bruit de l'eau

S'écoulant sans défaut

Goutte à goutte tout chaud

Dansant de bas en haut

Comme tes tendres mots

Goutte à goutte tout chaud

Comme tes tendres mots


 
 
 
 
 
 

 

Nue

​

Au matin bienvenu,

Lorsque ton corps s'éveille,

Tes cheveux en sommeil

Commencent dans les nues

 

Une danse ingénue,

Sur mon torse endormi.

Il danse dans l'envie,

D'un amour inconnu

 

Glissant sans retenue.

Dans la fraîcheur de l'air,

Sur ma peau laissant faire,

Je perçois l'absolu

 

De ton cœur ambigu.

Je veux savoir t'aimer

Et cherche où est cachée

La petite clé nue.


 
 
 
 
 
 

 

Je te cherche des poux...

​

Là, au bout de mes doigts,

Je sens battre ton pou.

Bien que je ne le vois,

Je le perçois partout.

 

Il court dans tes cheveux

Et se perd dans mes bras.

Il court : quand je le veux,

Je ne l'attrape pas !

 

Là, dans le petit jour,

Je cherche sur ta tête

Ce que cache l'amour

Quand toujours il s'entête.

 

Ce n'est pas qu'il m'embête,

Ni qu'il me fait du tort

Quand il court dans ma tête,

C'est qu'il me manque encore...


 
 
 
 
 
 

 

Ce matin

​

Un bruit délicat,

Une douce voix !

Tu te lèves un sourire aux lèvres.

Tu les prends dans tes bras

Comme la première fois.

Quelques pas et vous dansez dans la cuisine,

Elles chantonnent autour de toi,

Les yeux brillants en te regardant.

Un peu de café, un nuage de lait,

Tu pestes contre une casserole...

Elles s'en amusent et rigolent.

Toutes trois vous déjeunez, bavassant en rêvassant.

Les cuillères cliquètent

Et la douce confiture de mûres

S'étale sur les tartines dans quelques fous rires.

C'est la petite valse de la matinée,

Même pas habillées,

Avec encore les marques des oreillers.

Les yeux se glissent,

Les bouches frémissent

De mots heureux :

Le ciel s'ouvre comme un grand soleil...

 

Parfois je t'imagine

Dans ce monde où je n'existe pas.


 
 
 
 
 
 

 

Les sens de l'instant

​

Chut ! Ecoute chaque seconde

Qui glisse en silence sur l'onde.

Au vent vogue la tête blonde,

Elle offre à l'horizon le monde.

 

Chut ! Sens ce parfum de lavande

Qui chante au-delà de la lande.

Au vent, il se mêle à l'amande

Pour en devenir une offrande.

 

Chut ! Goûte le cœur du vignoble

Qui bat sur cette terre noble,

Tu connais son odeur légère.

 

Chut ! Touche jusqu'au bout l'envie

Pour qu'elle coule en toi. La vie

N'est que cet instant éphémère.


 
 
 
 
 
 

 

Message au passage

​

Un chemin, un simple chemin, tout près, si près...

Le vois-tu ? L'entends-tu lorsqu'il passe au bord de ton cœur ?

                                                          [Se perd-il dans la forêt ?

Dis, après

Le passage, l'instant et l'arrêt,

Que devient l'amour ?

 

N'est-il perdu que dans un petit tour,

Mort au petit jour ?

 

L'as-tu vu et attendu une fois tombé de ton cœur sans aucun retour ?

'

Non ?

Il ne t'est resté qu'un mot : pardon...

Sais-tu encore penser, dire et, à l'horizon.

Ecrire mon nom ?
 
 
 
 
 
 

 

Un brin d'amour

​

Un léger parfum

Entre les embruns ;

Il pleut dans mon cœur,

Il pleut ton bonheur.

 

C'est une lueur

Volée au lointain,

Volée en chemin,

Prise à ta pâleur.

 

Il a sa valeur

Au bout de ton cœur :

Ma chance est ce brin

De muguet chagrin.

 

 

[Chut, ne rien dire !

Juste faire une bise à Lily (of the valley)

Puis faire un grand sourire.]

 


 
 
 
 
 
 

 

Lily (of the valley)

​

Un léger parfum

Au petit matin

Sonne la clochette

Blanche et guillerette

 

Un brin d'herbe verte

Dansant et alerte

Se glisse sans bruit

Quand se tait la nuit.

 

Une douce fleur

En forme de cœur

Lentement se couche

En ouvrant la bouche.

 

C'est une musique,

Mon instant magique,

Le soleil du jour

En ce brin d'amour.
 
 
 
 
 
 

 

En chemin

​

Fermer les yeux

Emplir mes poumons du ciel

 

Sentir son air m'envahir

D'un simple parfum

 

Respirer calmement

Passer ma main

 

Caresser les brins d'herbe

Pour en dévoiler le bleu

 

S'offrir ce sourire

De quelques fleurs blanches

 

Se laisser aller

S'allonger

 

Et vivre définitivement

Dans ce bleu lumineux


 
 
 
 
 
 

 

Dans mes yeux

​

Dans mes yeux une goutte d'or

Perdue sous une feuille rousse

L'amour se glisse sur la mousse

Sans doute à en perdre le nord

 

Se glisse cette flamme rousse

Qui transforme l'amour en or

Ton cœur s'embrase et il s'endort

Ta main est dans ma main en douce

 

S'embrase cette mousse rousse

Quand ta frimousse se retrousse

Tu entrevois dans mes yeux l'or

Qui nous lie jusqu'après la mort

 

Hommage en bouts rimés à « Villanelle » d'Alain Debroise


 
 
 
 
 
 

 

embrasse-moi

​

embrasse-moi

laisse-moi ce goût salé

dépose tes lèvres sur ma peau

embrasse-moi

glisse le chaud sur le froid

glisse-le sur ma joue

glisse-le dans mon cou

glisse-le sur mes seins

embrasse-moi

imagine mes rêves

délie toutes mes chaînes

enivre mon corps d'excès

déchire ma vie de son ennui

apporte toutes les touches

emporte-moi de ta bouche

embrase-moi


 
 
 
 
 
 

 

Vieux ciel

​

Dans mon cœur, ton horizon est d'or.

Le souvenir d'un sourire brille.

Cet instant où tu viens, où tu sors,

Le ciel s'évade de sa coquille.

 

Du bleu, du bleu, du bleu, plus de gris :

La lumière m'éclaire sans bruit.

Son doux rayon efface la pluie ;

Sur le chemin, le nuage dort.

Dans mon cœur, ton horizon est d'or.

 

Hommage en bouts rimés à « L'escargot » de Pierre Ménanteau


 
 
 
 
 
 

 

Sérendipité

​

C'est au hasard de la vie,

C'est au hasard de leurs vents

Que se rencontre l'envie,

Que se croisent les amants.

 

Dans un souffle d'harmonie,

Un mélange d'accidents,

S'invite une mélodie :

Ils inventent les présents.

 

Deux intenses amoureux,

Dans un hiver vigoureux,

S'éprennent de gentillesse.

 

C'est dans leur regard d'enfant

Que se surprend leur promesse,

Là, ici et maintenant...


 
 
 
 
 
 

 

Regards sur cour

​

Assise sur une chaise,

La terre à ses pieds,

Le monde parait à l'aise :

Le bonheur lui sied.

 

Se mélangent les regards

Sur cette herbe verte,

Au milieu de ces hasards,

Court le vent alerte.

 

Souriante dans l'espace,

La terre alentour,

Le monde semble à sa place

En faisant son tour.

 

S'inventent de nouveaux mots

Au cœur de la braise,

L'amour s'écrit de ces hauts

Qui sculptent la glaise.


 
 
 
 
 
 

 

Tartines de miel

​

Tartines de miel

Au cœur d'un nuage

Tartines de ciel

L'amour se partage

 

Chemin de soleil

Sautille ta course

Chemin de l'éveil

Brille la Grande Ourse

 

Joli champ de blé

Danse une caresse

Douce fleur du pré

Sourire en finesse

 

Un bonheur il pleut

Charmante pluie fine

La chaleur d'un jeu

Une envie coquine

 

Tartines de ciel

La terre est heureuse

Tartines de miel

La vie délicieuse


 
 
 
 
 
 

 

Un pas...

​

Un pas, un pas, un pas,...

J'entends le bruit de tes pas

Qui s'éloignent pas à pas...

 

Un pas, un pas, un pas,...

Le repos n'existe pas

Quand tes pas sont mon trépas...

 

Un pas, un pas, un pas,...

Le chemin ne me suit pas,

Les mots ne se tracent pas...

 

Un pas, un pas, un pas,...

Tout bas, ma voix ne dit pas :

« Tu sais, tu ne m'aimes pas !... »

 

Un pas, un pas, un pas,...

Mon choix ne disparait pas :

« Je t’aime ! » - Tu ne sais pas. -

 

Un pas, un pas, un pas,...

Mais quels que seront nos pas,

Mes pas seront dans tes pas…

 

Dans chacun de tes pas,

C’est mon cœur qui battra…


 
 
 
 
 
 

 

L'amour

​

C'est le bruit de l'eau

Au bord du ruisseau,

Le chant d'un oiseau

Au fil du coteau,

 

Un coquelicot

Tout contre un roseau,

Ce grand soleil chaud

Posé sur ta peau…

 

C'est un brin de vent,

Tes cheveux volants,

Ce parfum chantant

Les désirs ardents,

 

Un caillou tout plat

Tenu par tes doigts,

Mes bras dans tes bras

Et quelques émois…

 

Un grand bouton d'or

Quand la lune dort

Et un joli sort

Quand c'est toi qui dors.

​

Enfin le silence,

Quand les mots se pensent,

Qu'ils sont la présence

De nos cœurs qui dansent…


 
 
 
 
 
 

 

Mots

​

Écoute la musique des mots

Qui se perd dans le chant des oiseaux,

Leur douceur se glisse à tes oreilles.

 

Attrape dans ces nuages gris

Leurs vérités ou leurs infinis,

Quelques trouvailles, quelques chamailles...

 

Invite les parfums du chemin

Et chacun te donnera la main

Qu'ils soient trouvailles, qu'ils soient canailles

 

Inspire au plus profond de ton cœur

De la moindre lettre la valeur

Qu'à chaque instant tes yeux s'émerveillent…


 
 
 
 
 
 

 

Un mot

Si tu le veux, je serai ton poète.

Tu verras dans mes yeux nos firmaments

Et sans dire une parole, je répète

Qu'un seul mot fera de nous des amants !

 

Si tu le veux, des horizons sonores

Naîtront dans le ciel d'un soleil glorieux.

Ils ne seront que ce mot, des aurores

Bleus vers nos crépuscules mystérieux.

 

Mon âme est toute à la tienne enlacée.

Quand ce mot te caresse, mes doigts

En deviennent ton unique pensée.

Si tu le veux, ce mot sera ta voix.

 

 Hommage en vers empruntés et bouts rimés à
« Si tu le veux » de Tola Dorian


 
 
 
 
 
 

 

Ce banc face à la montagne

​

S'asseoir et regarder

 

Le ciel bleu

Quelques nuages blancs

La montagne au loin

Ce chemin entre les arbres

 

Une mèche sur le front

Ce regard polisson

Ce bout de nez à croquer

Ce sourire qui m'ensorcèle

 

Ce tee-shirt bleu ciel

Ce satin blanc parfumé

Cet espace caché

Ce chemin près du cœur

 

Se laisser aller et rêver

​

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​

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