C'était avant le temps de la bergerie,
Il s'est posé, tranquille comme un ruban,
Se faufilant sous ma parure assombrie,
C'était avant le temps de notre vieux banc,
Quand, figés sur l'allée sans afféterie,
Nous ne vivions qu'une poésie chérie,
Il s'enroulait dans le vent sans éventail.
C'était bien avant d'évoquer une bague,
Le chemin n'était alors que terrain vague.
Autour de nous, s'échappait chaque détail.
C'était avant qu'un mot vienne à notre bouche,
Notre amour n'avait alors aucun orgueil.
Mais, à l'instant où nos gestes faisaient mouche,
Il s'était glissé là, caché de mon œil.
Hommage en bouts rimés à « L’Allée » de Paul Verlaine
« ...une toute petite partie de toi est vraiment restée tout contre moi. »

Ta main dans ma main
Vient
L'envie
Ta main dans ma main
M'inspire
Un sourire
Ta main dans ma main
Me retient
Sur ton chemin
Ta main dans ma main
M'emporte encor
Et toujours plus fort
Ta main dans ma main
Me soulève enfin
Vers un autre destin
Ta main dans ma main
M'envole vers tes cieux
En me noyant dans tes yeux
Ma main dans ta main
Vit
Demain
« Je t'aime. »

Ta main contre la mienne,
Tu me tiens, je te retiens
Où que j'aille, que je vienne...
Je m'en vais et reviens !
Ta peau contre ma peau,
Je te vole et tu m'envoles.
Je me débats tout en haut,
Me colle et tu m'affoles...
Ton cœur contre mon cœur,
Je pleure devant ce leurre.
J'ai peur de tout ce bonheur,
Qu'à jamais meure l'heure...
Mon âme contre ton âme
S'enlace doucement.
Je voudrais être femme,
N'être qu'à toi un instant...
« Je t'embrasse littéralement complètement. »
