Je voudrais être belle.
Je ne voudrais manquer
Anna
Et savoir être celle
Qu'il va toujours aimer.
Je repense à Elise
Qui chuchote tout bas...
Là-bas,
Le chemin de l'église
L'emporte dans ses bras.
J'entends encore Jeanne
Délaissée dans le froid
Qui va
Aimant la mort dans l'âme
Pourrir loin d'un émoi.
J'envie cette caresse
Que m'offre ce puissant
Magma,
Je me perds ou bien est-ce
La douceur de l'amant.
Alors, dans ma vie mièvre,
Chaque instant, chaque jour,
Vivra,
Tout au bout de mes lèvres,
Ce véritable amour.
Je voudrais être belle.
Je ne voudrais manquer
Anna
Et savoir être celle
Qu'il va toujours aimer.
Inspiré de « M. Nobody » de Jaco Van Dormael
« Ce qui me fait peur dans la vie, c'est de rater "Anna" ! »

Je regarde, je regarde
Et j'écoute tout le temps.
Sur mes gardes, sans mégarde,
Je ressens le bruit du vent.
Une image se dégage
Dans le ciel et sur ma main.
Et j'enrage d'être otage
De ce sentiment divin.
Un détail ou un indice
Se transcrivent dans mon cœur.
Il se bat comme complice
Entre bonheur et douleur.
Un dessein soudain s'esquisse
En un nuage d'espoir.
Sur le mont, ma vie dévisse
Cherchant le bleu dans le noir.
Sur la terre, ce mystère
Se glisse comme un amour.
Je me perds et m'indiffère
Sans voir ce qu'était ce jour.
« Et effectivement, il s'agit surtout de prêter attention aux détails, aux petits indices, de bien observer le monde qui nous entoure pour ne pas passer à côté des belles choses sans même les voir. »

Je ne sais pourquoi
Un instant se passe
Perdu dans le temps, perdu dans l'espace.
Et, quoi que je fasse,
Tu es loin de moi
Et je te cherche où tu n'es pas. Pourquoi ?
Là, dans cette petite boutique,
Je sens l'odeur d'un nouvel été
Se glissant dans un parfum de thé.
Là, dans cette petite boutique,
Je me sens, soudain, mélancolique.
Mais sur ton chemin,
Ma pensée m'emmène.
Je ne sais pourquoi elle se démène.
Près de la fontaine,
Je cherche une main,
Je voudrais, demain, juste un bout de pain.
Quand j'entrevois que s'ouvre une porte
Comme s'ouvre un cœur au fond des yeux,
Je voudrais en partager les cieux.
Quand j'entrevois que s'ouvre une porte
Je voudrais que la vie, soudain, m'emporte.
Je ne sais pourquoi
Un instant se passe
Perdu dans le temps, perdu dans l'espace.
Et, quoi que je fasse,
Tu es loin de moi
Et je te cherche où tu n'es pas. Pourquoi ?
Inspiré de « Je ne sais pourquoi… » de Paul Verlaine
« Je me demande si tu me demandes vraiment si j'ai pensé à prendre le pain »
