Désirs
- bulledesterres
- 25 juil. 2013
- 1 min de lecture
Le temps s'accroche à moi
Je sens ses mains proches
Le temps s'effiloche pour moi
Je me sens désarmée
Dans l'odeur du village
Quand le temps s'étire
Je ne veux m'alarmer
De tout ce que je pense
Et je me débats en vain
Contre mes désirs contre ceux
qui sont enterrés
Qui vont s’éloignant
Et j'ai peur de la nuit
De mon cœur qui toussote
De cette pluie
De ce temps qui me grignote
L'envie est véhémente
Je ressens ses coups
Sa démence
Et la peur du dégoût
Et pourtant je désire
Je le désire folle
Perdue sur cette carte
Le temps est tiré
Je perçois le soleil
Le prestige et la gloire
Un de ces moments
Où je suis vivante seulement
S'est éteint septembre
Octobre m'offre son assaut
Et si je parvenais
Seulement une minute
A voir cet amour qui accouche
Une minute seulement
Hommage en bouts rimés à
« Désir » de Guillaume Apollinaire
« C'est fou cette sensation intérieure... »

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