Nous ne sommes que peu choses
- bulledesterres
- 15 avr. 2013
- 1 min de lecture
Nous ne sommes que peu choses
D'un instant perdu dans le bois.
Resserrés entre envies et poses,
Nos corps sont désormais des rois,
Ici, assis dans les airs calmes,
Nos sourires à en mourir,
Sertis sur nos cœurs sans s’ouvrir…
Quand, lentement, glissent nos palmes.
Alors, la furie ! Dans ses flots,
S'arrachent, hors de tous sanglots,
L'ensemble de tous les maux graves ;
Tous les interdits que tu braves
En lançant ton corps dans les flammes
Pour enfin fusionner nos âmes !
Et tes yeux plongent dans mes yeux
Comme autant de soleils précieux !
Et mes mains attirent tes hanches :
Nos bras en deviennent des branches !
Et mes cieux partent dans tes yeux
Jusqu'à en demander asile !
L'amour n'est que cet instant fou :
Ces vêtements quittant ton cou
D'un accès de folie tranquille !
Hommage en bouts rimés à « Anton Van Dyck » de Marcel Proust
Je ne sais toujours pas ce qui m'a pris... Heureusement que parfois c'est possible de s'arrêter de réfléchir.

Comments