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Mon cœur a besoin de ce chemin

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 7 avr. 2013
  • 1 min de lecture

Je vois cet instant qui revient.

Il est nôtre et on s'en souvient

Comme d’un rêve.

Je ne voudrais pas le cacher,

Mais je ne peux le séparer

Du péché d’Ève.

Je ressens en lui ma beauté,

Ta douceur et cette clarté ;

Le grand mystère !

Aujourd'hui, je voudrais que Dieu

Voit que je suis au plus beau lieu

Qui soit sur terre.

J'aimerais qu'il touche l'air pur,

Le nuage blanc dans l'azur,

Sa mosaïque,

Le délicat de l'infini,

Le vert tendre, le bleu uni

Et la musique.

Je veux dans les yeux les lueurs

Folles qui bousculent nos cœurs ;

Un charme étrange

Où se mélange la gaieté

A cette indicible beauté

Pour une orange.

J'espère que l'aube et le soir

Effacent le blanc et le noir

Sur l'aquarelle

Et que, sur mon corps en danger,

Ne soient pas ces mots étrangers :

« Que tu es belle ! »

J'aime sur ma peau l'inconnu

Et que mon cœur s'écroule nu

Dans la poussière,

Que tes gestes se parent d'or ;

Mon âme s'écriant encor

Sur leur misère.

J'envie ce que je n'ai pas vu :

Une caresse, l'imprévu

De poésie !

La nuit devient un autre jour

Où s'éveille en moi un amour

Sans jalousie.

Je serai là, de près, de loin.

Pour assouvir notre besoin

Quoi qu’il m’advienne.

Je prie l'instant sur ce chemin,

Où, mon amour, toujours, ma main

Serre la tienne.

Vers empruntés à « A mon frère revenant d’Italie » d'Alfred de Musset

« Parce qu'on a besoin l'un de l'autre. »


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