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Oh,

Dis-moi :

« Que toi ! »

Dans mes cieux

Délicieux

Sont tes yeux.

L'hiver est là,

Son souffle froid

Est là sur moi :

« Je veux tes bras ! »

Et dans ces décors

De fer et de gris,

Se mêlent nos corps

Ouvrant nos esprits

A quelques trésors.

L'amour est là, pour nous,

Dans ces verres transparents.

Il nous offre à genoux

Dans le regard des gens,

Des caresses, le doux,

La folie des amants.

Oh,

Dis-moi :

« Que toi ! »

« Alors caresse intérieure, souffle chaud et pénétrant, câlin de cœur... »


J'attends.

Je suis assise à la fenêtre.

Je regarde le chemin.

Je regarde les hêtres.

Mon pas se glisse lentement

Dans un autre serein.

Ma vie se multiplie au croisement.

J'attends.

Je suis assise à la fenêtre.

Je regarde les prés.

Je regarde les vents.

Mes cheveux se sont détachés,

Ils flottent lentement.

Au gré des sentiments,

Mon envie danse

Sous les doigts d'un ange.

J'attends.

Je suis assise à la fenêtre.

Je regarde le temps.

Je regarde les gens.

Mon cœur se laisse aller en pianotant,

Je respire lentement

Chacune des couleurs.

Ma vie s'emplit de nouveaux parfums.

J'attends.

Je suis assise à la fenêtre.

J'arrive à croire

Que le ciel est bleu.

« Je regarde par la fenêtre. Je vois le ciel bleu, de l'herbe verte. Tu es partout. »


J'ai envie de tout donner,

J'ai envie de rayonner.

Je veux être ta lumière,,

La dernière et la première.

Dans ton regard attendri,

Je veux mon regard fleuri.

Je veux sentir le zéphyre

Dans la douceur de ton rire.

Je veux tuer tous les pleurs

En nous roulant dans les fleurs.

Je veux que ton soleil dore

Du crépuscule à l'aurore,

Que chacun nous disent vous,

En quelques simples mots doux.

Oui, je veux toutes ces choses,

Des bleues, des vertes, des roses...

Oui, je le veux devant Dieu !

Mais le ciel n'est pas que bleu

Et, parfois, la peur pénètre :

Je regarde à la fenêtre.

Quand je me noie dans les eaux

D'où s'envolent mes oiseaux,

Il vit sa mort printanière

Sans voir de quelle manière.

Hommage en bouts rimés à « Après l’hiver » de Victor Hugo

« Je ne sais pas si c'est possible de vivre sans toi. Je ne sais pas si j'ai envie de le savoir. »


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