Je n'étais pas là
Des cadeaux à faire
Être à d'autres bras
Une envie à taire
Je n'étais pas là
Être bonne mère
Dans cet endroit-là
Garder la mystère
Pourtant tu es là
Tu vis dans mon âme
Tu brûles ma flamme
Je veux tes caresses
Sentir mes faiblesses
N'être qu'un nougat
« J'espère bien connaitre un jour la sensation du nougat qui se fait dévorer... Je t'aime! »

Deux bises claquent sur les joues
Douces, deux bises loin de toi...
Deux bises claquent et se jouent
En douce d'un émoi pour toi.
Deux petites bises moelleuses
Sur des petites joues d'enfants,
Deux petites bises heureuses
Qui claquent en nous rassemblant.
Ces baisers qui se téléphonent
Nous mettant juste au bout du fil,
Ces baisers qui, en moi, résonnent
Me rapprochant de ton exil.
De légers baisers enfantins,
- Pourvu qu'elles ne sachent rien -
De délicats baisers lointains
Qui font que tu es presque là...
« Non, il manque quelqu'un pour que ce soit parfait. Je t'aime. »

La chambre est ouverte au ciel bleu turquin ;
J'attends assise au bord de la fenêtre
Que naisse ce mot brûlant tout mon être,
Que ma vie s'envole en ce doux matin.
J'attends ce parfum bleu comme les foins
Qui me transporte au loin et qui m'emporte ;
Il est de ces vents qui m'ouvrent leur porte
Se déposant dans chacun de mes coins.
J'attends ce soleil, ses bleus se reflètent
En pans de lumière dans les buffets,
Sur les étagères de mes regrets.
Ils se mêlent à moi et me complètent.
J'attends la terre et ses bleus solitaires ;
Pendant son absence, ici, tout le temps,
J'ai recherché la chaleur de ces gens,
Je voulais trouver ces mains solidaires.
J'attends la nuit, son bleu et son étoile
Qui me guériront du doux de leur miel.
De mille bandeaux de cuivre, le ciel
Se couvre pour que l'amour se dévoile.
J'attends le jour, tout au fond de mon être.
Je n'ose rêver mon cœur grand ouvert.
Je veux espérer, j'ai déjà souffert.
J'attends son âme aux bleus de ma fenêtre !
Vers empruntés à « Jeune ménage » d'Arthur Rimbaud
« Ton plus encore m'intrigue, me fait rêver, espérer.:) »
