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Le jour où le soleil brillait,

Lorsque l'air était frais et chaud,

Les rayons s'envolaient en douce

De la lumière sans un mot.

Tendrement comme sur la mousse,

Ils se déposaient en caresses

Sans que le vent ne les retrousse.

Ils recherchaient de la tendresse,

Une douce main à aimer

Ou un soupçon de gentillesse.

Ils se sont laissé attraper,

Ils ont oublié le faisceau

Dans un espace blanc, fermé,

Le jour où le soleil rêvait...


De l’Océan monstrueux

Qui se perdait dans ses yeux,

Bien haut, et bien haut encores,

S'éloignaient du ciel les ores.

Ô que devenait ce cœur

A qui le Ciel fut donneur,

Que devenaient les caresses

Quand s'effondraient les promesses,

Quand le ciel abandonna

Cette terre, et se coucha ?

N’oublie pas le nom de celle

Qui, dans le ciel, n'était qu'elle.

Vers empruntés à « Au fleuve de Loire » de Joachim Du Bellay


Que le ciel est important

Telle du sol cette envie

Telle du sol cette vie

Il n'est qu'un amour pourtant

Que le ciel est sidérant

Telle de l'air la caresse

Telle de l'air la faiblesse

Il n'est qu'un amour tremblant

Que le ciel est transparent

Telle de l'eau dans l'orage

Telle de l'eau enfin sage

Il n'est qu'un amour fuyant

Que le ciel est négligeant

Telle du feu la brûlure

Telle du feu la morsure

Il n'est qu'un amour absent


Le ciel

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