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(XXIV) Le ciel n’est pas venu (un 9 décembre)

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 6 janv. 2016
  • 1 min de lecture

Le ciel si pâle et les arbres si grêles,

Les nuages sont perdus en chemin.

Dans le matin, s'est égarée leur main

Abandonnant au loin nos ombres frêles.

Et le vent doux ride l’humble bassin :

L'eau transparente se glace, plus belle.

En quelques mots absents, le vent m'appelle.

S'éparpille au loin ce léger destin,

Cœurs tendres mais affranchis du serment

Cachés dans l'ombre d'un soleil levant.

Tendrement, j'attends que le temps se couche

Contre un baiser s'enfuyant dans le vent

La moue assez clémente de sa bouche.

J'espère cet instant infiniment...

Vers empruntés à « À la promenade » de Paul Verlaine


 
 
 

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