(VI) Nulle autre
- bulledesterres
- 6 janv. 2016
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Nulle autre ne saurait être ce que j'adore :
Une brume enflammée pensant au ciel, encore.
Nulle autre ne saurait être cette vie
A petits pas perdus entre pluie et envie ;
D'un petit nuage est né ce qu'est une erreur
Oubliant les désirs pour en faire une peur.
Nulle autre ne saurait être cette image,
Celle de ton ombre en délicate enfant sage
Regardant l'horizon noyer tous les baisers,
Les caresses et les mots d'un passé osé.
Se glisse sur le sol le chant voluptueux
De ton regard soyeux.
Nulle autre ne saurait que le ciel a une âme
Qui s'allume ou se brise en une simple flamme.
Nulle autre ne saurait l'instant où délivré
Le monde tomberait en s'étant enivré
De ce léger bonheur capté dans les fumées,
De ce léger esprit aux douceurs parfumées.
Loin du temps adorable un temps sacrificiel,
Je goûte et j'aspire à ce que tu sois la même.
Nulle autre ne saurait jusqu'à quel point je t'aime,
Nul autre que le ciel !
Nulle autre ne saurait ce qu'est être le jour,
Ce parfum de bonheur surpris au petit jour,
Ce parfum de sagesse enlacé dans tes mains
Au cœur de ce chemin.
Nulle autre ne saurait ce qu'est le mot amour,
Ce qu'est cette rivière au cours d'un court détour.
Nulle autre ne saurait ce qu'est être une mère
Qui recherchait son père.
Nul autre ne saurait être ce qu'est le ciel.
Non, nulle autre que Toi!
Nul autre ne saurait ce qu'est l'être essentiel.
Comment faire sans Toi ?

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