18 juin
- bulledesterres
- 18 juin 2017
- 1 min de lecture
Le chemin naît un matin d'automne. Il serpente entre chaque arbre atone. Son pas est lent, tranquille, monotone. En son cœur, une silhouette détone. Elle semble posée, là, rêvant. Elle semble abandonnée dans le vent. Au-dessus, brille un ciel bleu, émouvant. On pourrait le croire vivant. Sombre et fragile, elle est là, angélique. Elle est comme un arbre ou sa réplique. Elle est comme une image priant dévotement.
Puis, sans un bruit, sur ce chemin d'automne, l'enveloppent les odeurs d'humus, de feuilles et de bois, des idées parfumées. Lentement, la silhouette se sépare, brisant le rêve charmant. Deux ombres s'éloignent, se sont-elles aimées ?

Il suffit d’une onde
Portée par le vent d’automne
Pour voir un printemps
Inspiré de « Nevermore » de Paul Verlaine
Comments