16 juin
- bulledesterres
- 16 juin 2017
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Dieu que cette nature est puissante :
Noir et blanc, le ciel est monstrueux.
A genoux devant cette géante,
Je prie d'un regard voluptueux.
Le noir, tout ce noir ferme mon âme,
Le ciel nous enserre dans ses jeux.
Au loin est la force de sa flamme
Qui lentement s'éteint dans mes yeux.
De noir, le ciel efface les formes
En oubliant ses traces énormes
Dans un passé maintenant malsain.
Du blanc, je conserve la cocagne,
Sa caresse posée à dessein.
Je ne suis qu'aux pieds de la montagne.

Sur papier glacé
La vie est-elle une image
Perdue dans le ciel ?
Inspiré de « La géante » de Charles Baudelaire

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