12 juin
- bulledesterres
- 12 juin 2017
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Les yeux fermés, mes doigts se souviennent
des chemins sur ta peau, pêle-mêle,
de chaque lente insomnie, à l'envie,
de tous tes parfums égarés...
Lune blanche
à la douceur de l’ange,
dans le froid, frissonnent
encore nos crépuscules et nos nuits.
Soleil d’exil
sous de vieux arbres rougissant,
ta lumière conserve la naissance
d'une bise nourricière
qui a emporté le temps.
Toutes les secondes de désirs charnels
s'échappant vers l'incertaine étoile
sont maintenant des mots sans durée
diffusant leur éternité dans un espace vide.
Le temps n'est qu'extrême,
ton corps s'enfuit à l'infini.

un seul mot suffit
pour ensevelir le temps
traces sur ta peau
Inspiré de « Palette égorgée » de Nohad Salameh
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