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15 juin

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 15 juin 2017
  • 1 min de lecture

D'une calme matinée grise

La cour à l'ombre de l'église

D'un léger soleil qui surprend

Le temps tendant un court instant

D'un coin au bord de la rivière

Stoppant un rayon de lumière

A ce gros caillou à genoux

Devenant un mur entre nous

Lucie s'en fout

Des pierres de la bergerie

Lorsque se noie la magie

D'une table en bois vermoulu

D'une phrase aux mots impromptus

D'un banc aux pieds d'une chapelle

Où la vierge n'est que plus belle

De tes seins qui deviennent fous

A rendre le Mont Blanc jaloux

Lucie s'en fout

Dans quelques couleurs de l'automne

Quand ciel et feuillages s'étonnent

D'un chemin perdu en forêt

Qui dessine un ancien chalet

Dans l'espace d'une voiture

L'écriture d'une aventure

Sur ton corps encore à genoux

D'une envie sens dessus dessous

Lucie s'en fout

D'un regard qui au loin s'éteint

A cette chanson sans refrain

Où tant de paroles s'envolent

Avec l'absence pour symbole

De tant de mots sans aucun sens

Qui ne sont plus que contresens

D'un amour qui n'est qu'une étape

D'une vie lasse qui m'attrape

Lucie s'en tape

Aucune chanson

N'aura les bonnes paroles

Devant le silence

Inspiré de « L'été s'en tape » de Léo Ferré

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