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16 mai

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 16 mai 2017
  • 1 min de lecture

Je ne ressens rien que ta peau

Qui, collée à la mienne, m'offre

Ce bijou sorti de son coffre,

Que ce cadeau.

Dans ton regard, dans le silence,

Se conçoit la folle naissance

De ce lent tremblement du temps,

De temps en temps.

Alors, ton corps puise à sa source

Ce feu inspiré par les dieux

Qui, soudain, traverse tes yeux

En bout de course.

Tes cuisses sur les miennes vont

En se serrant dans la pénombre

Jusqu'à rechercher au plus profond

La fin de l'ombre.

Ton corps, nu, n'est plus qu'un soleil

Qui rêve d'un nouvel éveil.

Au fond de mon cœur, c'est ton être

Qui me pénètre.

Je vis dans la lumière blanche,

Laissant le plaisir m'envahir,

La violence de tes hanches :

Fruit du désir...

Si de temps en temps

La vie n'est que le désir

D'un seul corps à corps

Inspiré de « Lesbos (I) » d'Ana Nuno

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