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30 mai

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 30 mai 2017
  • 1 min de lecture

Je vis, je brûle et je me noie.

Je sens le froid de ta torture.

Assise ainsi la vie ne dure

Que l'instant d'un seul cri de joie.

Je ris, je pleure et, sans la soie,

Mors corps subit dans la voiture

Le doux, le fort, cette aventure.

Je veux, j'attends la douce voie.

Soudain ta main me déboussole.

Mon cœur, mon ventre entre en délires.

J'ai peur, je sens que je m'envole.

Mon âme, enfin, ton corps dévore.

Je vis, je brûle et tu m'aspires.

L'amour, mon corps, emmène encore.

Le bonheur est simple

Une tente dans un bois

Et juste un ciel pur

Inspiré de « Sonnet 8 » de Louise Labé

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