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2 mai

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 2 mai 2017
  • 1 min de lecture

Couchés dans les odeurs de santal,

Nos corps à l'humeur légère

S'enlacent dans le froid hivernal.

Ivre, mon âme est la passagère

De ce chemin infernal

Où mon cœur n'est plus qu'une poussière.

Je sens le froid, le chaud, tour à tour,

S'inviter dans mes pensées

En laissant s'envoler mon amour.

Toutes les limites dépassées

Dans la beauté de ce jour

Invitent nos envies délassées.

La folie doucement nous emmène

Vers le firmament diurne.

Je sens m'envahir le phénomène.

Mais, la lune, loin de cette turne,

Attend un autre oxygène :

Ma chair veut la volupté nocturne.

Au milieu des bois

Les corps s'enlacent toujours

Attendant la nuit

Inspiré de « Thallo » de Gérard d’Houville (Marie de Heredia)

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