28 avril
- bulledesterres
- 28 avr. 2017
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Un matin, quand l'herbe mouillée,
Recouverte de la feuillée
Reçoit l'émoi tranquillement,
Le ciel saurait-il s'il discerne
La vérité dans la lanterne
Qui émet un frissonnement ?
Dans ses pupilles dilatées,
Son cœur, pris dans les voies lactées,
Se mélange entre rire et pleur.
Dans la puissance de cette onde,
Il recherche la vie féconde,
La renaissance d'une fleur.
Sa simple lumière éclatante
A l'éternité de l'attente.
Elle est le reste de ce jour
Où elle a ouvert son calice
Pour un vrai instant de délice.
Un matin, la pluie n'est qu'amour.

Un doigt qui dessine
Juste au bout de tes lèvres
Le beau de l'amour
Inspiré de « Aurore » de Jules Breton
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