30 avril
- bulledesterres
- 30 avr. 2017
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J'aurais tant voulu
Un instant de plus
Ta main dans la mienne
Rien que ta main nue
Charmante et menue
Posée dans la mienne
J'aurais tant voulu
De l'instant perdu
Où ta main m'emmène
Vers la vérité
D'un proche passé
Que le temps emmène
Toi qui frémissais
Nue dans la forêt
Nue sous la caresse
D'un tendre regard
Perdu au hasard
Du temps qui paresse
Toi qui, m'enlaçant
D'un frémissement
M'inventais un rôle
D'un souffle dosé
Sur ton corps rosé
Quand un corps le frôle
J'aurais tant voulu
Nu dans la forêt
Qu'au bout de tes lèvres
De ce rouge fou
De ce parfum doux
S'enivrent mes lèvres
J'aurais tant voulu
Quand tu frémissais
Que toujours nous reste
Dans tes yeux ouverts
Tout notre univers
Notre amour agreste

J'aurais tant voulu
Que tu frémisses toujours
Dans notre univers
Inspiré de « Il n'aurait fallu » de Louis Aragon
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