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14 avril

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 14 avr. 2017
  • 1 min de lecture

Ton corps est cette vraie patrie

Sur laquelle mon corps frémit.

Il est ton enfance attendrie,

Ce besoin d'un nouvel ami.

Vivant sur un chemin d'automne,

Il s'est découvert un matin

Avec le soleil pour couronne

Près de quelques regards lointains.

Souriant en des mots rapides,

Ton corps s'est offert, tour à tour,

De bleu et de rose limpides

Tel un amour à contre-jour.

Il est devenu cette flamme

Calme et douce au point de brûler

Le bord de mon corps, de mon âme

Encore. Est-ce cela aimer ?

Ton corps est le feu

Qui brûle et éteint ma vie

D'un désir d'amour

Inspiré de « Milly ou la terre natale » d'Alphonse de Lamartine

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