top of page

11 avril

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 11 avr. 2017
  • 1 min de lecture

Dans tes yeux, ces chemins ingénus

Ne sont plus que des riens inconnus

Et ta bouche, ma douce fontaine,

Voient tes mots dépérir dans la plaine.

Je n'avais, tu le sais, de précieux

Que cet air malicieux de tes cieux.

Il m'offrait si souvent la nature

D'un ton frais dans le vent, l'onde pure.

Dans le soir, tu le sais, je devrais

D'un espoir recréer les forêts.

Ce dessein d'un destin plus sauvage

Où l'amour est toujours sans orage

Attend ton innocence et ton cœur

Déposant sur le mien sa valeur.

pas une prière

un mot lancé dans le vent

une invitation

Inspiré de « Invocation » de François-René de Chateaubriand

Comments


Récents
bottom of page