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22 mars

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 22 mars 2017
  • 1 min de lecture

Dans le silence, je m’adresse

À ce qu'il resterait du rêve,

Beau et léger, dans cette vie folle

Plongée dans tes idées inconnues,

Que tu protèges, que tu préserves.

Dans la beauté de leur rareté,

Est née l'indifférence

Violente et douloureuse.

La perte de toute fréquence.

Dans cet environnement têtu

A pris racine dans le renoncement.

Plus d'envie, plus de soifs,

Ni aux sources, ni aux fontaines,

Plus de Dieu,

Rien qu'un petit corps

Mort d'une mort monstrueuse.

Le temps n'est que lenteurs,

Il n'a plus d'autre mot

Qu'une idée que tu abats.

Et pourtant dans ce séisme,

Je rêve d'un autre monde.

Dans le silence, je m’adresse

A toi pour te voir délivrer

Cette étoile là-haut,

La délivrer

De cette idée asservie,

De cet oubli cruel,

Du silence sanguinaire

De tous ces nuages noirs que j’ai vus.

Je rêve - assis -

Que tu rêves - aussi -

D'un printemps - ainsi…

Rien qu'au bout des doigts

Refleuriront les amours

Si tu le veux bien

Inspiré de « Mon dernier corps » de Kiki Dimoula

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