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29 février

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 28 févr. 2017
  • 1 min de lecture

- à ce qui n'existe pas vraiment -

Un jour, j'ai croisé une fille,

Un jour qui n'existe pas vraiment...

Je la vois encore qui sautille

Dans ce qu'il me reste du néant.

Ce jour, toujours, me déshabille.

Le temps devenu silencieux

Et ma petite fille, lointaine,

J'en oublierais presque ses cieux

Comme elle oublie, aujourd'hui, ma peine.

Ce jour, toujours, est facétieux !

Le silence m'attend. Ne sais-je

Que c'est ce qu'il reste maintenant ?

Le silence, patient, que n’ai-je

Aperçu que le monde est changeant ?

Ce jour, toujours, sera fait de neige.

Ma main, ma main sur ses cheveux,

Cet instant éternel qui m'étonne,

Mon cœur et mon âme dans ses yeux,

Je suis une feuille de l’automne.

Ce jour, toujours, sera à Dieu.

Un jour, j'ai croisé une peine.

Un jour, je l'ai prise dans mes bras :

Elle ressemblait à la mienne.

Mais ce jour, vraiment, n'existe pas,

Ce jour, toujours, est sans semaine.

Il ne faut pas croire

Chacun des jours que l'on voit

Tout n'existe pas

Inspiré de « Marie » de Guillaume Apollinaire

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