27 janvier

bulledesterres
27 janv. 2017
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C'est sur le chemin de pierre qu'insensible le ciel m'a fait pénétrer l'enfer ; c'est à l'aube qu'il décida de mettre fin au jour et d'offrir à la nuit le reste de ma vie ;

C'est d'une encre translucide qu'il écrivit sur la stèle d'un instant, sur cette pierre brute et sombre :

Aucune demi-mesure.

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Pourtant le ciel n'est que nuances de couleurs. Des bruns, des noirs et quelques étincelles brillantes. Des blancs, des roses et mille et un pastels. Des bleus heureux, des bleus tristes, d'autres amoureux, d'autres encore lointain.

Pourtant le ciel n'est que nuances de parfums. Liquide quand il glisse le long d'un torrent. Boisé lorsqu'il chemine à travers les montagnes. Calcaire au sommet des puissantes falaises. Salé à l'instant où il s'écoule vers la mer.

Pourtant le ciel n'est que nuances de valeurs. Libre, laissant le vent le porter ici et ailleurs. Beau dans sa simplicité, sa limpidité. Créatif, inventant à chaque instant de nouveaux sentiments. Rêveur, son cœur rayonnant de nuage en nuage. Féroce, sa brûlure laisse sa trace en un éclair pour une éternité.

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Alors, le temps se mesure à la capacité du ciel et de la terre à créer de nouveaux horizons, d'autres paysages, d'autres émotions...

Alors, même si la pierre est morte, il reste en elle la trace de son existence, ces millions de petits points qui rappellent sa force, sa différence, sa vie...

En elle, tout est démesure.

La vie est une aventure...