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26 janvier

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 26 janv. 2017
  • 1 min de lecture

Quand le bleu et le blanc des marées

Inonde tous les verts

Des herbes éplorées,

Les terres s'enfoncent dans les mers.

Quand la lumière blonde

S'enfuit, pas à pas, loin des pas,

Part sur le chemin notre ancien monde.

Ne le repousse pas !

Quand le bleu et le blanc sont les mêmes

Couleurs que dans tes cieux,

Tes yeux sont les blasphèmes

De cet amour offert par les dieux.

La lumière inflexible,

Sur ce chemin, à pas mesurés,

Court derrière l'instant impossible,

Ses bras désespérés.

Un dernier mot, ce dernier encore,

Voit partir l'avenir

Et sombrer dans l'aurore.

Pourquoi le temps doit-il se finir ?

Un chemin encore

Quitte ton corps pas à pas

Le mot de la fin

Inspiré de « Ce n'est pas le vent seul... » de Louis Bouilhet

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