20 janvier

Nous nous quittons sans un mouvement

Laissant se faire un mur de misère,

Pas une image, ni d'idée chère,

Juste le Ciel qui souffre à présent.

C'est un temps, un instant déplaisant,

De larmes, de pleurs, éphémère !

Dans ta voix qui s'éteint, passagère,

C'est l'instant de ce temps finissant.

L'amour part, il sait sa mort prochaine.

Le Ciel s'assombrit dans cette peine.

La terre n'est plus rien dans le fond.

Ainsi passe et trépasse la vie !

Un seul mot suffit et tout se nie

En mourant dans ce jeu infécond.

De larmes en pleurs

Se meurt ce qu'était l'amour

Plus de ciel la nuit

Inspiré de « Qui veut voir ici-bas un Astre reluisant » de Flaminio de Birague

#janvier