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30 décembre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 30 déc. 2016
  • 1 min de lecture

Le froid, l'amour d'un instant de décembre,

Entrent toujours quelque part dans ma chambre.

Sans bruit, sans rien, quand le ciel est baissé,

Je crois, j'entends que le temps a cessé.

Assis, j'écoute en silence ton âme !

Ton corps, ton cœur ne sont pas qu'une flamme.

Je lis l'envie dans le feu de l'amour.

Je vis ainsi chaque nuit, chaque jour,

Les yeux rivés vers les sphères cruelles

Du temps, du vent enlacés dans tes ailes.

Le froid, l'amour, je les regarde en vain.

Je sais, tu sais, ce petit rien divin,

En toi, en moi, est dans nos insomnies,

La nuit, sans bruit, je crie ce que tu cries,

Ici, Lucie, cette envie d'être aimé.

Nos corps, nos cœur, dans ce jeu consumé,

La vie, aussi, incertaine et glacée,

Ne sont, pour nous, qu'une belle pensée.

Je lis en toi beaucoup plus qu'un éclair.

Je suis, tu sais, un homme fait de chair.

Je cherche et j'attends

Les yeux dans le firmament

La chair de ta chair

Inspiré de « Il est si tard... » de Charles Guérin

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