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10 décembre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 10 déc. 2016
  • 1 min de lecture

Le matin, sans bruit, pourtant,

Le rêve présent, encore,

Hante ton corps palpitant

De ces trésors que j'adore.

Tes yeux embrassant toujours

Chaque désir de mes rêves

Et les contours des amours

De nos vies, de nos vies brèves.

De mes yeux, enivre-toi !

Imagine un ciel en fête

Où ton plaisir est le roi.

Laisse divaguer ta tête !

Tout ce temps n'est pas réel.

Oublie chaque instant qui passe.

Marie la terre et le ciel

Juste le temps d'un espace.

Dans l'avenir qui s'enfuit

Illumine cette flamme,

Fais-la vivre chaque nuit

Au coin du cœur de ton âme.

Conserve ce doux flambeau

De la terre la lumière

Pour voir l'amour, du tombeau,

Renaître de la poussière,

Que s'irradie le néant

Dans les valeurs de l'offrande.

Le bonheur est un géant,

Aime, rêve, sois gourmande !

Si jamais l'amour

Se meurt au cœur de la terre

Le ciel est le feu

Inspiré de « Toujours » de Jean Lahor

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