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23 novembre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 23 nov. 2016
  • 1 min de lecture

Le temps, longtemps, le temps s'endure

Regardant mourir la verdure.

Le temps passe à se réjouir

En se voyant s'évanouir.

Sa pensée est dure.

Le temps, toujours, n'est que froidure.

Sa laideur naît de la blessure,

D'un ciel cessant de m'éblouir.

Le temps n'est qu'ennui.

Le temps, encor, le temps me jure

Que l'amour n'est pas une injure,

Qu'un instant il pourrait jouir

S'il veut, un temps, ne pas s'enfouir.

Mais le temps est souvent parjure,

L'amour n'est qu'ennui.

Glaciale froidure

Blanche montagne d'automne

Les oiseaux s'envolent

Hommage en bouts rimés à « D'un tel ennui que je souffre et endure » de Roger de Collerye

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