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18 novembre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 18 nov. 2016
  • 1 min de lecture

Au petit jour dans la brume,

Lorsque mon regard s'allume,

On s'assoie en rond.

Dans ce palais de misère,

Je laisse ma vie se faire

Et je prends le bon.

Alors que l'horloge tourne,

Chaque seconde s'enfourne,

Plus le ciel est clair.

L'ombre commence à reluire,

Nous échangeons un sourire

Comme on change d'air.

Blottis sans que l'on ne bouge,

L'espace virant au rouge,

Ton cœur sur mon sein,

Le temps, un instant, se mange

Et plus rien ne nous dérange

En ce frais matin.

C'est un tel besoin de vivre,

Malgré le froid et le givre,

Cet amour en nous.

Se collant sur ma peau rose,

Une si petite chose

Qui s'accroche à tout,

S'attache au fond de mon âme.

Sans que je ne voie le drame.

Ce vert, recouvert

De mille parfums de menthe,

Me laisse partir, aimante,

Dans ce vent d'hiver.

D'un délicieux rire

Ton amour colle partout

Ses saveurs amantes

Hommage en bouts rimés à « Les effarés » d'Arthur Rimbaud

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