top of page

7 octobre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 7 oct. 2016
  • 1 min de lecture

Un parking. L'attente. La venue. Une descente.

L'automne n'a parfois aucune beauté. Tous les regards divergent vers des branches et des feuilles laides. La plage de grosses pierres grossières regarde indifférente le torrent courir devant elle. Les eaux comme les mots viennent se heurter à une paroi grise et lisse, rongeant, comme la peur, les bases de l'instant. Figés sur le calcaire, deux ombres privées de lumières détruisent avant l'heure chacun de leurs espoirs. Figées parmi les autres pierres, elles construisent un mur qui les éloigne au fur et à mesure. La peur. Leurs sangs se figent. Aucun mélange. Aucune aide. Les mots. Que des mots. Comme des rafales d'eaux s'abattent les mots. A déconstruire ce qui n'a jamais été construit. Les pierres alentour expriment sans un bruit la valeur du jour. La peur. Et la tête qui bout. Et le cœur qui explose. Et le corps inerte. Et les mains qui se perdent dans les mots. L'amour est une douleur violente, la peur le rend sombre. Le torrent inexpressif continue son chemin, il meurt dans l'indifférence. Le pont lointain qui relie l'autre rive s'évanouit dans la tristesse, ivre.

L'automne s'égare en chemin.

Une montée. Une crotte de chien, comme un symbole. Le départ. Un parking.

Un parking...

Le long du chemin

L'amour serait dans nos mains

La peur nous détache

Comments


Récents
bottom of page