top of page

5 octobre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 5 oct. 2016
  • 1 min de lecture

La poésie de tes yeux imprègne celle de mes mots. Jamais ils ne sauront traduire cette chimie incroyable, jamais ils ne sauront remplacer les tiens, jamais ils n'auront leur couleur.

Et pourtant, j'ai plongé tant de fois m'enivrant de leur profondeur, cherchant la force de la lumière, cherchant la vérité propre aux ténèbres. Et pourtant, j'ai nagé dans l'irréalité du ciel, glissant dans l'ombre de chacun de ses rayons, ne devenant au fil du temps que l'ombre de cet ombre, espérant infiniment voir se briser l'espace de verre. Et pourtant, je me suis noyé dans leur silence à en atteindre le vide, à en rester suspendu à l'absence, à n'être plus que la trace d'une bulle.

J'ai fini par accepter la monstruosité du temps, celle du vent, celle de ce banc insignifiant.

J'ai posé ma main sur ma poitrine.

Le bonheur est dedans. Je sens toujours ton parfum. Il ne disparaîtra que dans la poussière...

Le ciel a des mots

L'espace d'une romance

Poussière d'amour

Comments


Récents
bottom of page