4 octobre
- bulledesterres
- 4 oct. 2016
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Après une seconde, une minute, une éternité, la cour s'ouvre à ton être et mon être s'égare.
Je quitte cette fenêtre et descend rechercher cette porte. Je ne peux deviner que derrière se cache autant de lumière, je ne peux savoir qu'une vie s'éprend d'un rayon.
Et j'entre en sortant en un court instant dans la cour où s'entendent une multitude de bruits.
Là, au milieu de tous ces yeux se croisent nos yeux une seconde, une minute, une éternité, au cœur de tous les sons nos cœurs entrent à l'unisson.
Rien ne se passe, rien ne se dit, rien ne transparaît et pourtant sans un mot le mode change. Il s'habille de nouveaux mots, se déshabille d'un simple sourire.
Le monde, ce monde, notre monde présent et imaginaire.
Pas de feu, pas d'écume, pas d'élan, juste la lenteur d'un mouvement, l'expression de la profondeur, l'émotion au bord de nos âmes, un éclair au fond de nos cœurs.
Le temps, le temps est un mélange de lenteur et de vitesse. Il n'est plus à présent qu'hésitant, hésitant à se ponctuer.
Un léger baiser...

Les chemins se croisent
Parfois au bord de nos yeux
Le temps d'un éclair
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