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3 octobre

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 3 oct. 2016
  • 1 min de lecture

A toi. En mémoire des mots qui s'envolent.

J'ai retenu un instant ces mots, dans mes bras, tendrement. Je les gardais pour moi, au chaud, tout contre ma peau. Tu ne pouvais le voir, tu ne pouvais le sentir, tu ne pouvais le savoir.

J'aimais ces instants de dialogue, seule, à côté de lui. Tes mots me tenaient compagnie. Ils me parlaient, je leur parlais, on se comprenait dans le silence de la nuit. Aucune larme, aucun ennui, quelques sourires s'évadant vers les étoiles.

Je rêvais, je rêvais embrassée par leur douceur, je rêvais encore et encore plus fort. Je me laissais porter par la délicatesse du chant empruntant tous les chemins imaginaires. Mon corps devenait léger, aussi léger que mon âme : il est simple d'aimer.

J'inventais, je m'inventais, je t'inventais une seconde, une éternité, plus loin, un peu plus loin, toujours plus loin, un bulle fragile et sûre où chacun de tes mots s'emparait de moi.

Puis le matin me rattrapait, mes yeux s'ouvraient. Le plaisir des mots, le plaisir de tes bras s'évanouissaient dans la réalité. Je regardais le ciel tel un immense vertige.

L'alchimie des mots

Transforme l'amour en rêve

Parle-moi encore

Inspiré par l' « Alchimie du verbe » d'Arthur Rimbaud

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