24 septembre
- bulledesterres
- 24 sept. 2016
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Enfin l'homme se couche
au milieu du chemin
il regarde le ciel
et il ne voit plus rien
que le vide de l'espace
que l'absence de son
que ce néant grandissant
L'ombre des étoiles l'enveloppe lentement
L'homme attend vainement
que le silence se taise
qu'une fenêtre ou une porte s'ouvrent
qu'un léger bruit se glisse dans l'interstice
L'homme rêve alors, rêve encore
Il attend du chemin
qu'il soit sans fin
Il attend ce virage
qui n'aura plus d'âge
Il se glisse fans une autre peau
celle d'un mot nouveau
qui ne vient pas trop tôt
celle d'un mot gentil
qui l'ouvrira à la vie
Assis au cœur des pierres
quand le ciel tournoie
il laisse entrer la mort
pour que renaisse l'envie
il regarde le ciel
pour briser le silence
dans le simple bruit
d'un léger baiser
ce n'est qu'un murmure
isolé dans la nuit
abandonné un jour
sur un trottoir gris
qui rattrape le temps
en remontant le chemin
Le soleil se lève au coin de son œil comme une lumière à l'angle d'une fenêtre... Il reflète les couleurs d'une âme plongée dans le noir, plongée dans le drame... Il se lève sans le moindre bruit, soulevant le voile d'un silence insoumis... L'homme se lève, les bras ouverts, un mot se dessine...

Un bruit sans un bruit
Qui se cache dans la nuit
S'ouvre le silence
(Inspiré par Prévert)
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