
Amours de papier
Une femme oiseau
Je suis une femme
Je suis une femme
Je t'aime
Comme j'aime le ciel
Comme j'aime le vent
Ne me retiens pas
Je suis une femme
Je t'aime
Comme j'aime le chêne
Comme j'aime la terre
Ô retiens-moi
Je suis une femme
Je t'aime
Comme j'aime le feu
Comme j'aime la pluie
Ne me retiens pas
Je suis une femme
Je t'aime
Comme j'aime la douceur
Comme j'aime ta caresse
Ô retiens-moi
Je suis une femme
Et j'aime
Quand tu m'aimes
Le chant
La femme oiseau chante
À sa fenêtre
Dehors dansent les brins d'herbe
Entre les nuages s'espèrent
Les rayons de lumière
Entre les nuages s'essoufflent
Les chants des vents
Les derniers coquelicots
Se plissent attendant la pluie
Le long du chemin semblent
Disparaître deux ombres
La lune pourrait les reconnaître
Si elle n'était si discrète
La femme oiseau à sa fenêtre
La regarde interdite
Elle chante
Dans sa cage
Comme tout
Comme tout
Comme rien
Comme encore
Comme toujours
La mémoire de l'amour
N'a pas d'avenir
Est-ce la porte
Qui se referme sur nous ?
Est-ce l'obscurité
Qui m'efface et te prend ?
Est-ce la vérité
D'une promesse dans le vent ?
Comme bientôt
Comme plus tard
Comme par hasard
Comme un signe
Les heures se creusent
Et se remplissent de grains de sable
Le jour passe et se dérobe
Vers l'inconnu de nos silences
Et sur tes yeux
Et sur ta bouche
Et sur ta poitrine
Et dans ma tête
Tout s'enchevêtre