La poésie est une tarte à la myrtille
Voyage à travers

.
à une tarte
Pour ma part, que te dire ?
Oui quoi ?
Mes doigts dans le sucre
Mes doigts dans la pâte
Je tourne et retourne
Le temps sans penser
Je sens que se collent
Au bout de mes doigts
Ces parties de temps
Ces parties de tarte
Regarde
Indulgente
Le désir monter
Au bout de mes doigts
Regarde
Sans rire
Les bouts se coller
Au bout de mes doigts
Que ferais-tu
Toi
Pour que la pâte lève ?
Que ferais-tu
Du bout de tes doigts ?
Je vois
Tu ne sais pas
Essaie du bout de tes lèvres
La lune dans ta main
Le vent tourne, le vent s'agite,
Je le sens dans ta main
Et je l'entends comme un refrain :
La lune nous invite !
Parmi les feuilles colorées,
On s'envole en chemin
Et tu m'emporte dans ta main
Vers sa face cachée.
Là, d'une étoile à une étoile,
Tu traces d'une main
Le dessin d'un autre destin
Que tu peins sur la toile.
S'oublie le temps et s'oublie l'âge,
Peu importe demain...
Ma main restera dans ta main
Sous ce ciel sans nuages.
Où se cache-t-il ?
Entre la poire et le fromage,
Un petit rien, un petit vers
Et sur tes lèvres, le parfum
D'un alcool fin,
D'un vin divin…
Et quand ta langue
Se glisse enfin,
Se glisse sans fin
Entre la poire et le fromage
Sur quelques rêves, quelques déserts,
Sur les vagues cieux
Évoqués par tes yeux,
Un petit rien, un petit verre
D'un alcool fin…
Entre tes mains, entre tes seins,
Se glisse enfin,
Se glisse sans fin
Sur ma langue ton parfum
Entre la poire et la framboise…
Un petit rien de petits seins
Et sur mes lèvres ce trésor.
Qui se dessine enfin
Entre mes mains entre tes reins
Ces petits riens, ces petits « viens… »
Dans un va et vient bientôt divin
Et dans tes yeux, et dans le jeu
Entre la poire et la framboise
Se cache le feu…
Et maintenant ?
Entrain
L'amour est un train fantôme
Le désir et la peur se mélangent
Le vrai et le faux tout autant
Sur la corde raide irréelle
Tu cherches tes limites
Tu cherches à savoir qui tu es
Vraiment
A retrouver ce cœur d'enfant
Et tu attends que la porte
S'ouvre à nouveau
Tu attends ce courage
Qui te rendra différente
Tu attends d'être une autre
Un autre modèle
Et dans ce grand manège fou
Tu cherches où est le bout
Où est ce nous
Que tu n'envisageais pas
Mais dans ce train
Tu es seule
Et c'est toi
Qui choisis
La voie
Ardent
« Vous connaissez ce sentiment quand vous rencontrez quelqu'un qui vous touche immédiatement. Et bien le grand amour, c'est ce sentiment là... mais tout le temps. »
Erwan Le Duc - Perdrix
Dans le feu du jour, le flou s'estompe.
Tes lèvres se taisent, ton corps parle.
Et dans ses ondes profondes,
Se racontent tant de mondes.
Dans le feu du jour, le flou se tutoie.
Tes yeux se closent, ton corps se pose.
Et dans ses silences intenses,
Se pensent toutes les évidences.
Dans le feu du jour, le flou s'épouse.
Ton âme s'évade, ton corps s'oublie.
Et dans ce vide immense,
Tu es vraie.
Il fait beau chaque nuit
Je me promène
Dans ta tête
Je me promène
Dans tes rêves
Est-ce pour cela
Que je n'en ai pas ?
Je ne sais pas
Si un jour mes pas
Trouveront en toi
Ce que tu ne veux pas
Je ne sais pas
Si ce jour-là
Tu te reconnaîtras
Je me promène
Dans ta tête
Et je m'arrête
Attendant la fête
Voyage à l'intérieur
A l'auberge du temps,
Se posent les amants.
Qu'est-ce qui les fait rêver ?
La terre, le ciel, l'étoile,
Le brin d'herbe et la fleur,
La fenêtre et l'ailleurs...
La vie est si simple.
D'ailleurs, dans leurs yeux
Se lit l'absence,
L'absence de l'existence
Du temps et de ses affres,
L'absence du doute
Et de tout ce qui serait
Important. Et pourtant,
Ils savent que le voyage
Ne durera qu'un temps.
Alors il se cache
A l'intérieur de leur bras
Ce rien de temps
Qui rend l'amour éternel.
A travers
A travers toi,
A travers moi,
A travers nous,
L'esprit voyage
Tel un nuage
Un peu fou.
Et toi tu rêves,
D'un de ces rêves
D'enfant.
Le jour s'achève.
La nuit s'élève
Et la lune t'emporte,
Là dans ses bras,
Au chaud simplement.
Tu te replies
Sur de doux sentiments.
Ton corps te quitte
Et tu scintilles
En souriant.
Le vent est chaud.
Le temps est beau.
Tu peux être toi
A présent...
Chaque jour
Tourne le chemin
Tourne dans nos mains
Dans nos jours
Et dans nos nuits
Il est fou
D'être aussi fou
De jour en jour
Il est fou
D'être nous
De plus en plus nous
Dans un sens
Et dans l'autre
S'étincellent
Nos corps
S'étincellent
Nos cœurs
S'étincellent
Nos âmes
En fragments de temps
En fragments de vie
En fragments de nous
La
Folie
Sublime
L'amour
Chaque jour
Un peu plus
Tout tourbillonne
Tout s'illusionne
Tout s'impressionne
Dans ce temps
Qui se divise
Se multiplie
Et s'additionne
La
Folie
Sublime
L'amour
Chaque jour
Un peu plus
Tout est en nous
Tout est en dehors
Tout est nous
Nous qui nous étincelle
Tout ce courant d'étincelles
Est
La
Folie
Sublime
L'amour
Chaque jour
Un peu plus
Nous entoure de lumière
Et nous brûle à feu doux
Au plus profond de nous
Entre peurs et reproches
Un cheval
Un cheval de feu
A travers la vie
A travers la folie
Tel un désir inassouvi
Galope dans la brume matinale
Deux messagers
L'air de rien
Le nez au vent
Le bonheur aux lèvres
Le croisent en chemin
Et d'un coup de feu
D'un coup du sort
Il les ensorcelle
Dans leurs yeux
Dans leurs corps
Délivre sa flamme
De silences et de fous rires
Les emporte vers le ciel
Et brûle leurs âmes
Undecim III
J'aime à penser à
Ce voyage
Incroyables
Les ailes déployées
Les corps offerts
Au temps
Et dieu
Puissant emmenant
Nos esprits à travers
Son énergie
Devant la mer
D'année en année
Les heures font les jours
Et du côté de l'amour
Le temps reste sourd
De vague en vague
La mer fait en moi cette onde
Et du côté de l'amour
Le temps est absent
Allées, chemins et voies
Se taisent à jamais
A travers nos choix
Être aveugle nous tuera
De rien en rien
Les tous nous font nous
Et du côté de l'amour
Le temps est un mensonge
De vie en vie
Nos cœurs font la raison
Et du côté de l'amour
Le temps est ce voyage
Hors d'elle
Hors des apparences
L'instant
La lumière imagine
Le voyage à travers
Nous
Son regard fugace
Dépasse les limites
Interdite
Elle ose
Franchir le pas
Plonger de l'autre
Côté
Pourquoi
L'envie est si forte
Elle ose
Pas à pas
Aller plus loin
Aller plus fort
Aller tout simplement
Le corps vers l'avant
Elle accepte le présent
Elle le demande même
Et franchit la porte
Elle ose
L'autre côté
Du miroir
Avec un espoir
Être autre
Être autre chose
Elle ose
Hors des apparences
Un simple voyage
Quand
Le ciel passa
Qu'il parla aux étoiles
La terre comprit
Que sa voie était là
Quand
Le ciel parla
Qu'il s'arrêta un instant
La terre comprit
Que ce temps était sien
Quand
Le ciel s'arrêta
Qu'il ouvrit ses bras
La terre comprit
Que l'amour était là
Quand
Le ciel s'ouvrit
Qu'il confia ses secrets
La terre comprit
Que le ciel était vrai
Et
La terre écrivit
Tant et tant de pluie
Le ciel comprit
Que la terre était là
Regarde toujours l'horizon
Là où le ciel et la terre se marient
L'amour est aussi simple que cela
Les bras en croix III
Je suis assise sur la terre
Je suis allongé sous le ciel
Et nous voyageons sans réfléchir
Cet amour est si beau
Il vogue dans nos yeux
Et peu importe le reste
Jusqu'à ce que la mort
Exlose au fond de nos corps
Va-t’en encore plus fort
Aller simple
Le voyage est cette découverte où le jour embrasse la nuit, où le temps est inexistant, où rien n'encombre nos désirs, où on se sent simplement autre.
Beaucoup l'on rêvé, beaucoup l'on écrit, beaucoup l'on pleuré beaucoup, trop peut-être ne l'on pourtant pas connu.
Pourtant chacun croit que ce qu'il a touché à cette beauté folle qui nous autorise à nous envoler, qui nous autorise à nous surprendre, à être nous simplement.
Beaucoup sont restés à quai, beaucoup l'on regardé partir, beaucoup ,'en ont qu'un souvenir un peu triste, loin peut-être de la réalité.
L'éloignement, le détachement, la paresse, l'oubli... l'oubli, ce manque de volonté, la présence de la peur, la facilité de vivre sans être, ce voyage se passe à l'intérieur.
Voyage au centre de la terre
I
Au fond de la terre
J’ai enterré le ciel
J’ai enterré l’enfer
Le paradis aussi
II
Un chemin à part entière
Zigzague dans cet univers
Il épouse à chaque instant les contours
De ce voyage à travers ciel
Fâme III
J'ai rêvé
Un voyage
A travers nous
J'ai rêvé
Ce chemin
Tout contre toi
Et j'ai fait
Un voyage
Au fond de moi
Désolée
Mais j'ai fui
A travers nous