La poésie est une tarte à la myrtille
Rupture et folie

Choc
Sous le choc
Que nos mots savent-ils dire ?
Je t'aime ?
Cela t'interroge.
Et tu me regardes
Avec un drôle de sourire.
...
Si tu savais
Ce que disent mes lèvres.
Si tu savais
A quel point les mots sont chauds.
Si tu savais
Ce que cachent les désirs...
Peut-être
Que tu te sauverais,
Que tu t'envolerais...
Peut-être
Pour te poser
Sur mon épaule
Et dans un silence parfait,
Tu susurrerais
Moi aussi...
Une fleur
Dans les prés, sur les prés, sous les prés,
Je t'aime
Et je bois de ton eau
Comme je bois tes regards.
Regarde un peu
Les valeurs du ciel bleu.
Regarde beaucoup
Chacune des nuances.
Regarde passionnément
Ce mélange de vagues et d'écumes.
Regarde à la folie
Les étoiles qui s'y plongent.
Tu fermes les yeux.
Pas du tout.
Et toi, tu ris.
Et moi, je t'aime...
Crois
Je porte ma croix de bonheur.
Elle est en ciel bleu limpide.
Je la porte sur les chemins
M'arrêtant de temps en temps
Pour regarder
Une pierre,
Une fleur,
Un baiser
Volé au ciel bleu limpide.
Et je monte,
Et je monte
Emportant avec moi
Dans ce bois,
Dans mes choix,
Cette croix
D'un ciel bleu limpide.
Si Dieu me voit,
Si Dieu me croit,
Où qu'il soit,
Il viendra
Et m'arrêtera
En ouvrant de grands yeux,
Ce ciel bleu limpide.
Et moi, je le regarderai
Les bras en croix...
Variations
Que dit la pluie ?
Elle tombe sans soucis.
Elle rit aussi
Sautant de flaque en flaque
En crépitant.
De petit rond en petit ronds,
Elle danse
Sur le sol,
Une danse intense.
Et dans le ciel
Où elle épouse le soleil,
Elle dessine
Une variation de couleurs.
Moi,
Quand je m'approche,
Je vois bien
Que reculent
Les dessins de son cœur.
Ce n'est pas grave,
Je saute avec elle.
Et de joie,
Je la mêle à la gadoue
A en devenir fou
En écoutant
Ses mots qui s'écoulent
Sur moi.
Au fil du temps
De fil en aiguille
Se passe le temps
S'enfilent et se tirent
Les heures durant
De fil en fil
Et toi en passant
Tu pries le temps
D'être différent
D'aiguille en fil
Il se perd pourtant
En entrant en sortant
Il se perd tout le temps
D'aiguille en aiguille
Sur l'horizon fragile
Qui se faufile
De fil en aiguille
Et toi, si tu as perdu le fil,
Sache que passe dans le chas
De cette aiguille que tu plantas
Ce fil qui nous relia
Le temps ne raccommode rien
Entre deux
Du nord au midi
Du midi au nord
Un seul décor
Du nord sans amour
Au midi sans jour
Plus aucun corps
Ne vois pas midi
Ne vois pas le nord
Comme raison
L'amour aurait tort
Toujours serait mort
Sans un pardon
Et puis sous la pluie
Arrive la nuit
Sans liberté
S'enfuit dans la nuit
Emportant la pluie
Ta vérité
Du nord sans jour
Au midi sans amour
Dis Lucie
Du midi au nord
Du nord au midi
Qu'est la folie ?
Sans se contredire
Je t'aime
Plus que tout
Plus que nous
Je pars
Sans me contredire
Je t'aime
Plus que fou
Plus que vous
Je reste
A l'écart
Ecartelé
Par ce jour
Eclatant
Je pars
Derrière
Mes remparts
Sans regard
Je reste
Devant la porte
Ouverte
Qu'importe
Si je t'aime
Si tu m'aimes
Pour se contredire
Sans problème
Dans la contre-allée
De cette vie
La folie se cache
dans la beauté du vol de deux papillons
Le ciel est bleu
Le ciel est bleu et amoureux
Et sur le banc volent deux papillons blancs
Dans mes yeux
Ils semblent aux anges
Et volent en riant aux éclats
Le ciel est bleu
Le ciel est bleu et amoureux
Et je m'envole avec eux
Le cœur heureux
J'espère que tu seras là
Les jours chavirent,
Les jours se retirent !
Tu n'as plus rien à dire
A ces jours menteurs.
Mais, au creux de tes désirs,
Sont des éclats de rire
Qui, de flaque en flaque,
Sautent avec ardeur.
Mais au fond de tes plaisirs,
Sont d'heureux avenirs,
Ces folies interdites
Rencontrées en chemin.
Tu aurais presque honte
Si au bout de tes seins
Ne montait la folie
Egarée en chemin.
Les anges et les démons
Ont leurs côtés clairs,
Ont leurs côtés sombres.
Mais toi dans ce désert,
Tu as perdu ton ombre.
Regarde vers l'étoile
Les soirs où la grande ourse
Resplendit de ses feux
Et sans te retourner,
Tu sentiras derrière toi
Cette présence chère
Qui doucement t'étreindra.
Sa voix dans ton oreille
Te chuchotera ce que tu attends...
A toi d'être présente
A ce moment-là.
Peur
J’ai peur que tu oublies
J'ai peur que tu balances
Mon cœur dans les oubliettes
Des amours maudits
J'ai peur que tu partes
J'ai peur que tu meures
Dans les vérités de mes vers
De poète épris
J'ai peur que tu te taises
J'ai peur que tu taises
Les bruits et les silences
De nos mots passés
Mais je n'ai pas peur de dire
Je n'ai pas peur d'écrire
Que notre amour a cette simplicité
Que même le temps
Ne saura effacer
Undecim I
J'aime à penser à
Cette folie
Idéale
Les pieds sur terre
La tête offerte
Au ciel
Et dieu
Au bout de mes doigts
Jusqu'à l'inéluctable
Rupture
Apostolat
Il n'est plus fou que le fou qui ne croit pas
En ses mots.
Et moi, je crois, je crois en cette folie
Douce des jours.
Le courage n'est pas d'accepter de mourir.
Tu le sais.
Il est d'accepter de vivre et de se battre.
Il le sait.
Là, attaché sous le ciel immense et vide,
J'attends
La lueur, l'éclair, le désespoir
Et tant.
Chaque rien, chaque vide, chaque instant est présent
Dans ton cœur.
Chaque tout, chaque vous, chaque nous y résident
Tout autant.
Mais, dans ta main, dans tes yeux, sur tes lèvres,
Je suis.
Il n'est plus fou que le fou qui ne croit pas
En ces mots.
Aux portes de l'oubli
Oublie-moi
Ai-je écrit
Oublie-moi
Comme si la vie
Etait la mort
Comme si l'amour
N'existait pas
Je n'ai de raison
Que ma folie de toi
Je n'ai de passion
Que ce fruit caché
Oublie-moi
Un peu plus fort
Oublie-moi
Comme si l'absence
Etait une chance
Comme si l'amour
Ne se voyait pas
Je n'ai de raison
Que ta peur du monde
Je n'ai de passion
Qu'un passé maudit
Oublie-moi
Un peu plus encore
Oublie-moi
Comme si ma vie
N'avait pas d'existence
Comme si l'amour
Etait de silence
Et puis après
Ces siècles d'oubli
Tu sauras que l'amour
Ne s'oublie jamais
Un éclair au fond du cœur
Un éclair dans la nuit
Plus violent
Plus méchant
Au fil des jours
Un éclair chaque nuit
Ecrasant
Explosant
La confiance
Pourquoi
Choisir les mots
Uniquement pour faire mal
Pourquoi
Laisser faire
Uniquement la douleur
Un éclair dans la nuit
Sous le vent
Soulevant
Ce côté sombre
Un éclair chaque nuit
Evident
Et pourtant
Au fond de tes yeux
La jalousie
L'orgueil
Sont des éléments puissants
La folie
L'amour
Nous éclairent autrement
Les bras en croix I
Touche-moi du bout du cœur
Touche-moi du bout de l'âme
Touche-moi à en mourir
Cet amour est si beau
Il est si frais
Rien n'est plus vrai
Jusqu'à ce que la mort
Nous arrache le corps
Va-t’en encore plus fort
Chanson folle
Souris souris
Amuse-toi
Tu ne vois pas
La folie en toi
Je t'aime
Je t'aime
Embrasse-moi
Et rien ne compte
Plus que toi
Souris souris
Et souris-moi
Un peu plus
A chaque fois
Je t'aime
Je t'aime
Envole-moi
Dans ce ciel
Fait de toi
Souris souris
Amuse-toi
Tu ne sais
Ce que je vois
Je t'aime
Je t'aime
Encore une fois
Et toutes les fois
Reviennent à toi
Souris souris
Et souris-moi
Un jour de pluie
Un jour de joie
Je t'aime
Je t'aime
A chaque fois
Dans ces bouts de toi
Rien que pour moi
Tu sais
Tu sais
Pour me satisfaire
Pleinement
Il te suffit d'être
Toi
Vraiment
Chemin d'automne
La pluie est arrivée
Dans un silence doré
La folie l'a accompagnée
La folie comme un chemin d'automne
Dans tes sourires et dans tes yeux
Le jour a trouvé le soleil
Sans un mot sans un discours
La nuit à saisi l'étoile
La pluie est arrivée
Accompagnée d'un baiser
La folie adorée
A invité cet automne
Fâme I
J'ai rêvé
Une nuit
Cette folie
J'ai rêvé
Chaque instant
Ce qu'est ton corps
Et j'ai pris
Une nuit
Ce qu'est ton âme
Désolée
Mais j'aime
Cette folie
DIVORCÉ
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Temps de préparation:
Temps de cuisson:
Pour 1 personne
INGRÉDIENTS
Pour la pâte à choux :
-
20 cl d’eau
-
15 g de sucre
-
75 g de beurre
-
125 g de farine
-
3 œufs
-
1 pincée de sel
Pour la crème pâtissière :
-
3/4 l de lait
-
4 jaunes d’œuf
-
150 g de sucre
-
60 g de Maïzéna
-
1 cuillère à soupe d’extrait de café
-
100g de pépites de chocolat noir
Pour le glaçage :
-
200 g de fondant
-
1 oeuf
-
1 cuillère à café d’extrait de café
Préparation :
Pâte à choux :
- Mettre dans une casserole, l'eau, la pincée de sel, le beurre et le sucre.
- Faire bouillir le tout et y verser d'un seul coup toute la farine tamisée.
- Bien remuer à la spatule et la travailler environ 5 min à feu doux jusqu'à ce que la pâte se décolle des parois et forme une boule.
- Retirer du feu et laisser refroidir quelques minutes.
- Ajouter un à un les œufs en travaillant énergiquement la pâte à chaque fois.
- Former les choux ou les éclairs à la cuillère ou à la poche à douille.
- Faire cuire au four à 180°C , environ 30 min.
Séparer la crème en deux et garder l’équivalent de deux cuillères à soupe de crème nature.
– Pour l’éclair au café : ajouter l’extrait de café à la crème.
– Pour l’éclair au chocolat : faire fondre le chocolat au bain marie. Ajouter alors le chocolat fondu à la moitié de la crème et faire refroidir couvert d’un film alimentaire en plastique.
– Lisser les deux crèmes pâtissières aromatisées et refroidies avec un fouet. Garnir les éclairs avec la crème au café pour l’éclair café, et la crème au chocolat pour l’éclair chocolat.
– Faire chauffer le fondant. Quand il est bien chaud, ajouter l’extrait de café et glacer les éclairs. Fixer les deux divorcés avec le trait de crème nature (à la poche.)
Crème pâtissière :
1
Dans une casserole, verser un demi litre de lait. Gratter une demi gousse de vanille avec un couteau, et ajouter les graines ainsi que la cosse au lait. Porter le tout à ébullition sur feu doux pour bien faire infuser la vanille dans le lait.
2
Séparer les jaunes des blancs de 5 œufs, et les mettre dans un saladier ou une jatte. Verser 100 grammes de sucre et battre vigoureusement avec un fouet jusqu'à ce que le mélange blanchisse et que les cristaux de sucre soient dissous.
3
Ajouter progressivement 60 grammes de fécule de maïs (type maïzena) ou, à défaut, de farine, au mélange jaune d'œufs et sucre. Mélanger délicatement de façon à ne pas former de grumeaux.
4
Une fois que le mélange est bien homogène, verser la moitié du lait parfumé à la vanille - tout juste bouillant - sur l'appareil à crème. Mélanger d'abord délicatement puis de façon plus énergique pour bien détendre la crème. Lorsque la crème est bien souple, la reverser dans la casserole avec la moitié de lait restante.
5
Replacer la casserole sur feu doux. Mélanger sans cesse jusqu'à l'apparition des premiers bouillons, qui coïncide avec l'épaississement de la crème. Cette dernière doit rester souple.
Pour finir
Lorsque la crème est suffisamment cuite, éteindre le feu et continuer à la fouetter pour qu'elle refroidisse plus rapidement. Pour éviter qu'une croûte sèche ne se forme à la surface, tamponner la crème avec 50 grammes de beurre environ. Ainsi, la crème restera bien souple et brillante. La séparer en deux.
6
Pour la crème au chocolat, ajouter les pépites de chocolat noir dans la crème chaude. Elles vont fondre et se mêler à la préparation.
Augmenter la vitesse du batteur lorsque toutes les pistoles sont fondues, et fouetter jusqu'à complet refroidissement.
Incorporer enfin le beurre ramolli et fouetter encore 3 bonnes minutes à pleine vitesse pour homogénéiser et aérer la crème.
7
Pour la crème au café, commencer par une cuillère à café d’extrait de café. En rajouter si nécessaire. La quantité d'extrait de café dépendra du goût de chacun. Il faut penser à goûter la crème, c'est le meilleur moyen de se rendre compte de l'intensité du parfum.
Incorporer enfin le beurre ramolli et fouetter encore 3 bonnes minutes à pleine vitesse pour homogénéiser et aérer la crème.
8
Garnir les éclairs avec la crème au café pour l’éclair café, et la crème au chocolat pour l’éclair chocolat.
Glaçage
1
Faire chauffer le fondant. Quand il est bien chaud, ajouter l’extrait de café et glacer les éclairs. Fixer les deux divorcés avec le trait de crème nature (à la poche.)
A finir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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