Goutte de lumière

Les jours sont longs, ils sont longs et étroits.

L'amour est court, il est court et froid

Tu le sais...

Ce monde est faux, il est faux et menteur.

L'amour est niais, il est niais et voleur.

Tu le sais...

La nuit est lente, elle est lente et proche.

L'amour est absent, il est absent et moche.

Tu le sais...

Le ciel est noir, il est noir à jamais.

L'amour est fort, il est fort et folies ;

Tu l'oublies...

 

 

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Mes lèvres au creux de tes mains

Pour un simple baiser d'adieu

Mes lèvres comme un lent chemin

Offert à Dieu

 

Mes lèvres au creux de ton cœur

Pour en retenir les valeurs

Mes lèvres comme un doux voyage

Dans tes yeux sages

 

Mes lèvres au creux de ton âme

Pour trouver tes désirs de femme

Mes lèvres comme un incendie

Pour être en vie

 

Quelque part dans mes rêves

Mes lèvres en chemin

Font que mes jours se lèvent

Dans ta main

 

 

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Une porte, une seule porte,

Fermée par le vent, par les mots,

Les non-dits, les bas et les hauts,

Et par ce diable qui m'emporte...

 

Par le silence et par les cris,

Le désespoir et la violence,

Les larmes, l'éternelle absence,

Et par ce ciel noir, blanc et gris...

 

Par tant et tant de petits riens,

Ces écritures, ces blessures,

Les trahisons et les morsures,

Et tous ces maux sans aucun bien...

 

Une porte, une seule porte,

Qui se ferme comme les yeux,

Qui se meurt sans le moindre dieu,

Sans aucun courage...

                                               Qu'importe...

 

 

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Si tu cherches un sens à l'amour,

Tu te perdras en chemin. N'écoute

Que ton cœur. Lui, il connait la route.

 

Il connait le chemin et, sans doute,

C'est lui qui te prendra par la main.

Écoute-le, aujourd'hui, demain,

 

Et fais que chaque jour soit le tien.

N'attends pas que vienne la lumière,

Elle ne saurait être première.

 

Écoute. Et ne fais pas la fière,

Ouvre tes bras dès le petit jour

Si tu cherches un sens à l'amour...

 

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Léger est le désir,

L'envie est passagère.

Léger est le plaisir.

La folie, messagère

 

Des amours étrangères,

Se joue des souvenirs.

De tous les vents contraires.

Léger est le désir. 

 

 

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Un mot écrit dans ton silence

Ce mot cherchant dans ton absence

Cette illusion de la présence

D'un mot écrit à l'innocence

 

Un mot écrit dans le vide

Ce mot cherchant dans ton acide

Cette illusion folle et candide

De n'être qu'un doux mot lucide

 

 

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Une porte, une simple porte

Que le temps déporte...

Une porte - pour toujours - close

Bloquant cette chose

- folle chose - appelée amour...

 

Et dans chaque jour

Revoir cette porte qui claque

Qui claque, qui claque

- Une petite mort - sans fin...

 

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Une porte sans lendemain

Telle une fenêtre

Ouverte sur un mur - peut-être -

Sans être - vide -

Un rien absolu, impavide,

Logé dans les peurs,

L'abandon, l'imperfection - peur -

De n'être soi-même

Qu'incapable d'un vrai « je t'aime !»

 

 

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Première à droite...

Pouvait-on deviner

Trouver la volupté ?

 

La voie étroite

Pouvait-elle cacher

Ce qu'est la vérité ?

 

Sans savoir où nous mène

L'amour, tous deux,

Vrais et heureux,

Rentrions dans l'arène.

 

Nous offrions sans gène

Les mille feux

Pris à nos yeux

De la beauté certaine.

 

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Dans tes yeux mon cœur - le ciel

D'un simple bleu lumineux

Retient le soleil heureux

Dans mes yeux ton cœur - lesquelles

 

De tes joues ou de tes lèvres

S'imposent à mon amour

Dans la nuit et dans le jour

Se mélangent en nos fièvres

 

Dans mon cœur ton cœur - le ciel

Se transforme en une fleur

S'irradie une douceur

Dans ton cœur mon cœur - laquelle

 

De la lune ou de la nuit

Dévoilera la lumière

Nos amours s'envolent fières

Dans nos yeux mon cœur - la pluie

 

 

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Le cœur accroché au vent

Et la pluie sur le visage

Se noie dans le paysage

La beauté des jours d'avant

 

 

Quand le silence nous tue

Et qu'il se terre au dehors

Se perdent les gouttes d'or

Dans le ciel bleu et les nues

 

 

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Le vieux chemin ! serpentant dans la montagne, il s'efface en laissant ses traces au cœur de nos âmes.

Il est absorbé par le temps perdant ses mots dans d'autres pensées.

Il est absorbé par le silence et la constance de l'absence.

Il est absorbé par le vide insensible jusqu'à faire de l'amour un néant.

Là-bas, au cœur des bois, pourtant il reste ce vieux chemin menant à un bout de nous... 

   

 

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Se gagne la beauté

Dans la danse des cœurs

S'imagine l'étoile

En une vérité

S'inventent les amours

Des fruits de la douceur

Alors au petit jour

De folies en sagesses

S'envole au loin le voile

Du mal sous les caresses

  

 

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Douceur

Du souvenir de la caresse

Qui ne saurait pas s'effacer

Nuages et gouttes de pluie

Se créent au gré des pensées en

Douceur

Bien au-delà du petit mot

Bien plus loin que la rêverie

Sourires et éclats de rire

Se vivent ensemble dans cette

Douceur

 

 

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La nuit était là.

Et le soir s'oubliait.

 

Le chemin dans le bois

Pensait si fort à toi

Que le rêve maintenant

Invite le présent.

Tes bras - merveilleuse

Nuit - enlacent l'heure.

Tes bras tout autour

De moi sont des nuages

Roses - Ces mots de prose

Qui inventent le jour -

Et des rais de lumière

Frais et chauds à la fois.

La liberté n'a pas de prix,

L'amour l'assouvit.

 

Ecoute le silence, jouis

De cette vie, de la chance...

 

 

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Vivre ensemble

Sur le grand chemin

Entre les rêves

Et les montagnes

Là

Juste là

Au-dessus des nuages

La tête dans le ciel

Et les yeux dans les étoiles

Aucun mur

Aucune porte

Juste la liberté

 

L'amour n'aura de sens

Que dans la profondeur

De ce silence

De ce monde

Totalement offert

Les yeux grands ouverts

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