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D'amour et d'histoire

Te souviens-tu la caresse ?

Je me rappelle le vent

Et tes cheveux tendrement

Me dévoilant ta justesse

 

Le ciel et son doux bleu clair.

Te souviens-tu la caresse ?

L'automne offrait la paresse

Et la candeur de la chair.

 

Il offrait au temps l'instant

De découvrir cette ivresse.

Te souviens-tu la caresse ?

Quand tes yeux étaient brillants,

 

Que ta main était déesse,

Nous dessinions ce que l'air

Voulait garder de l'éclair.

Te souviens-tu la caresse ?

 

 

~

 

 

Insensées sont les amours.

De bleu, de terre, les jours.

De toi, de moi, la folie.

 

Dis, dans ce conte à rebours,

Où se cachent ton envie,

Ton désir et ce toujours ?

 

Quand l'amour devient pervers

Au retour de notre paresse,

Le silence est la sagesse

De ce discours des enfers.

 

À l'endroit ou à l'envers,

Au cœur de notre faiblesse,

Je retiens de ta caresse

Que ta main écrit mes vers

 

 

~

 

 

Se rêve la douceur du ciel

Se glisse dans le vrai le vent

S'éteint... le temps

S'éclaire... le soleil

Un jour, assis, sur la terre

 

Se marient... les amants

S'imagine chaque couleur

Se lient... les cœurs

Se faufilent les sentiments

Un jour, ainsi, sur la terre

 

Se sourient... les saveurs

Se libèrent... les mains

S'envolent... les chemins

Se déshabillent les valeurs

Un jour, ici, sur la terre

 

 

~

 

 

Folie, folie ?

Volés à l'ombre des jours

Les restes de nos amours,

- Amour, amie ! -

Ce n'est qu'au fond de la vie

Que se dresse notre envie...

Folie amie,

Cachés au fond des temps sourds

Les encore de nos toujours.

Folie, amour,

Le désir n'est que survie,

Les plaisirs sont incendies.

Folie ? Jolie...

 

 

~

 

 

D'un sourire s'enveloppe le temps

D'un désir s'écoule le sang

D'un plaisir s'enroulent tes bras

Et moi, je n'ai plus que ces yeux d'enfant

 

Alors, je laisse tout ce temps grandir

Je laisse tout ce sang bouillir

Je laisse tes bras m'envahir

Et toi, pourquoi ne veux-tu pas grandir ?

 

D'un sourire nous embrassons le temps

D'un désir nous mêlons nos sangs

D'un plaisir nous joignons nos bras

Et nous, nous restons des enfants amants.

 

 

~

 

 

Musique, musique ! Tes mots

Esquissent la mer et le ciel

En une vague bleue...

 

J'attends, j'attends perché là-haut

Que le temps trace l'essentiel

En une larme bleue...

 

Silence, silence ! S'écoule

Sur tes joues cette féérie

À la vie nous liant.

 

Souris, souris, nos bras s'enroulent

Autour de nos tailles d'envie.

 

Vivons en nous aimant !

 

 

~

 

Mon cœur - emporté en chemin

Simplement au cœur de ta main,

Il rit, il tape et il survit.

Caché dans les coins de ton lit,

Il attend

Au bord de tes lèvres l'instant.

 

Mon âme - apprivoisée par ton

Instinct de femme sans pardon,

Elle crie, elle prie et part

Se perdre dans chaque rempart.

Elle attend

Juste au bout de ton sein l'instant.

 

Mon amour - impossible et fou

Noyé au bleu de tes yeux, saoul,

Il espère, il pleure et il git.

Pendu à ton cou chaque nuit,

Il attend

Que tu sois à présent l'instant.

 

 

~

 

Ta paume ouverte et le temps

Qui se dépose dedans...

Ta paume offerte au bonheur

Et à l'instant dans ton cœur...

 

Ainsi, c'est un jour sans hâte

Qui nait en nous. Acrobate,

Il grimpe dans un sourire

Vers les sommets. Puis d'un rire

 

Et d'un baiser, il repart

Construire d'autres remparts,

Loin des montagnes, là-bas

Où les mots ne parlent pas.

 

Ta paume ouverte aux tendresses

Retient la délicatesse,

Ta paume attrapant la vie

Pour l'éternité, Lucie...

 

 

~

 

 

Les amours s'étendent

Du ciel aux étoiles

Derrière le voile

Aux couleurs lavande

Se sent le soleil

 

D'un bonheur vermeil

C'est le jour qui ose

La seule réponse

Un mot qui se pose

 

Du silence fonce

De pierre en pierre,

Le fragile instant

Sur cette onde fière

 

Que chacun comprend

Puis le temps l'enlace

Dès lors le poème

D'une simple trace

 

Ne dit qu'un « Je t'aime ! »

 

 

~

 

 

Tu es le ciel sous mes doigts

Tu es le nuage qui s'envole

Tu es le soleil à l'horizon

Je m'emplis de ta chaleur

 

Je suis la terre sous tes yeux

Je suis le sol qui te reçoit

Je suis la poussière dans la lumière

Tu t'ouvres à mes couleurs

 

 

~

 

 

Au réveil des mots

Simples et faciles

Mon regard tranquille

Se jette en eux

Pour en ressentir

La force et la douceur

J'aime cette brûlure

Qui envahit mon corps

Dans le petit jour

Je ferme les yeux

Le plaisir pénètre

Le ciel à la fenêtre

Restera en moi

Tout au long du jour

Et j'attendrai la nuit

Pour retrouver ses bras

 

 

~

 

 

ce qui était

a la beauté

des fleurs fanées

cette douceur

intemporelle

que l'on ne peut

oublier

ce qui sera

a la force

de nos rêves

enfouis

cette folie

immédiate

que l'on ne peut

abandonner

quant au présent

il est cet instant

où seuls comptent

les mots d'amour

 

ferme les yeux

et crois

la vie est là

 

 

~

 

 

La pluie, la pluie

Transparence

Du silence

Douce pluie

Tu me transperces

Inlassablement

Dis-moi

Pourquoi

 

Folle pluie

Plantée dans le sol

Pluie folle

Arrachée à la nuit

 

Un cri ici

Épris de l'envie

Perdu dans la vie

Ainsi la pluie

 

Et toi, et nous

Respiration

De l'absence

Et nous, et toi

La poitrine

Serrée

Les mains vers le ciel

Le cœur sous la terre

 

 

La pluie, la pluie

En mille rosées

En mille passés

La pluie s'enfuit

 

 

~

   

 

 

Et le temps, le temps

S'allonge, évident...

Le ciel est si tendre

Qu'il peut se fendre.

 

Je le vois si blanc,

Si bleu, évident...

Le ciel se repose

Quand mes yeux osent.

 

Et son cœur dansant

Le temps, évident...

Le ciel s'offre, s'ouvre.

Je le découvre !

 

 

~

   

 

Ton regard --- maintenant

Est-il si différent ?

Je me plonge et renverse

Cette pluie, cette averse.

 

Je ne sais ce qu'est vivre

Ces gouttes délivrent

Mon être --- maintenant

Je serais ton amant

 

Dans ton regard d'enfant

Et je prie --- maintenant

Je veux vivre et peut être

Dans la pluie et ton être

 

Dis --- maintenant l'amour

Sera-t-il ce toujours ?

Je t'aime quand bien même

Le silence se sème...

 

 

~

   

 

Quatre ans

Dans le bleu de tes yeux

Mon être plongé

Dans la fraîcheur du ciel

 

Le vent

Porte en silence

Les vieux sentiments

 

Le temps, le temps

S'envole

Avec les feuilles

Avec les mots

Le temps absent

S'envole

Dans les blancs

S'oublie dans les noirs

 

Et toi, et toi

Tes traits

Se dessinent

Dans la transparence

De cette lumière blanche

Dérobée aux nuages

 

 

 

 

Et toi

Blottie dans mes bras

Tu disparais dans l'ombre

Et le temps

 

Bientôt la nuit sera là

Bientôt le ciel sera noir

Il ne restera que le mystère

D'une étoile blanche

Et de tes lèvres sur les miennes

 

Et

Ce temps

Qui s'efface

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