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* Forrest Gump :

“Mama always said life was like a box of chocolates,
you never know what you're gonna get !”

Tom Hanks, Forrest Gump (1994),
écrit par Robert Zemeckis

Bahia

Bahia la noire, Bahia la sauvageonne,

Mes doigts caressent cette baie. Leurs chemins

S'imprègnent de ses parfums subtils et fins.

C'est à croire qu'en moi le soleil rayonne.

 

Bahia la simple, Bahia en plein été,

Séduit tel un immense bouquet d'Afrique,

Séduit telle l'essence de l'Atlantique

Aux senteurs intemporelles et bleutées.

 

Tu dois oublier tes chaînes argentées.

 

 

 

 

 

 

Quito

Lorsque la lumière est encore douceur,

Lorsqu'elle fond en une ronde élégance,

Lorsque les parfums du temps sont une chance,

S'initient les hautes couleurs du bonheur :

 

La délicatesse d'une pluie d'été,

Le feu de la neige, l'automne aquarelle,

Au bout de la langue une averse de grêle...

Quatre saisons en une même bouchée !

 

Tu peux commencer à rêver ta journée...

Caracas

Du corps, du corps, en face de la montagne :

Accepter de grimper pour voir l'Atlantique,

Accepter de devenir fumée, statique,

Le nez au vent pour que le plaisir nous gagne...

 

La force corsée des parfums de l'été

Dessine dans le ciel des courbes confuses,

Dessine dans le temps celles qui infusent

Pour que tes lèvres retiennent leur pensée.

 

Tu peux décider d'une idée libérée...

 

 

Santo Domingo

Dans l'amertume d'une plage florale,

Se découvrent les innocentes valeurs

Sucrées salées de cette mer de douceur :

Des saveurs caribéennes et fatales.

 

Sensuel kaléidoscope d'été

Qui désinhibe au son de la bachata,

Tu m'emmènes en me prenant dans tes bras

Sous cette chaleur délicieuse et fruitée.

 

Tu n'es présent que dans les envies passées.

Akosombo

De rouge, de noir, de blanc, Akosombo

Nous reçoit dans le bruit alors que s'ennuie

La Volta qui nous révèle sous la pluie

Chaque note épicée de son doux cacao.

 

De noir, de blanc, chaque jour nourrit l'été,

Nous embrassant de tant de chaleur humide,

Nous enlaçant de tant de douceurs timides

Qu'on oublie qu'elles sont amères sucrées.

 

Le voyage est une voie imaginée

 

 

 

Sambirano

Entre mer et montagne nait l'harmonie,

Ce petit goût sous l'ombrage, acidulé.

Ainsi, sérénité et légèreté

Se mêlent aux parfums des légendes bénies.

 

Le Vazaha devient le roi de l'été.

A l'instant présent, à la fraîcheur charmante,

Cette carte postale rafraîchissante

Le guérit de toutes les douleurs passées.

 

Tu connais la vérité de ces années.

Đắk Lắk

Des hautes terres de Ea Kar, le ciel

Promet l'authenticité de l'eau, laquelle

Se mêle avec goût et plaisir au lac, elle

Serpente comme une écharpe de soie ciel.

 

Dans l'incroyable richesse de l'été,

Aux sources même du gong, il se distille

Une âme puissante, une énergie subtile

Puisées dans d'anciennes amours oubliées

 

Tu n'as pas perdu ce qu'est d'être éveillée.

 

 

 

 

 

 

 

 

[La vie,
C’est comme une boîte de chocolats*

 

On ouvre le couvercle, on découvre, on choisit…

Et le chemin nait dans notre palais.
On le parcourt, on le rêve, on l’étreint

Jusqu’à l’ultime parfum.

Et le temps vient.

Et on oublie…

 

On ne sait jamais sur quoi on va tomber…*]

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