Eveil
- bulledesterres
- 11 oct. 2016
- 1 min de lecture
Le chêne, le hêtre et le noisetier Sur ce lent chemin d'octobre Colorent en désordre le sentier Sous le bruit de nos pas, sobre.
L'air pénètre nos pensées Au cœur des allées En imprégnant notre peau D'un émoi Emouvant et beau Comme toi...
Ta joue soudain prête, Ta bouche ouverte, Ton regard s'arrête... L'amour est-il notre perte ?
Une bergerie, un banc, une table Et, d'un rayon de soleil, Plus rien ne sera pareil ! Le désir serait-il inévitable Ou l'offrande du bonheur à l'éveil ?
Hommage à « Les tilleuls, les lilas d'Espagne... » de Francis Carco

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