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Sensibilité

Promenade

 

      - Un soir, à Fanny, Mezzo et Lol -

 

Entre chien et chat,

Se mêlent nos pas,

Se mêlent nos voix…

Ne comprends-tu pas ?

 

Entre chien et chat,

Nos mots font la course,

Mes mots en déroute…

Ne ressens-tu pas ?

 

Entre chien et chat,

Je ne sais plus si ta voix

Est toujours sa voix…

Ne l'entends-tu pas ?

 

Entre chien et chat,

Le chemin se perd.

Je ne peux rien faire.

Ne le vois-tu pas ?

 

 

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Nos pas crissent sur le chemin

 

Nos pas crissent sur le chemin.

Tu avances, vite,

Sûre ou incertaine,

Enveloppée dans la lumière

De ces feuilles d'automne.

Je te suis !

 

Je te suis,

Marchant dans ton ombre,

Accroché à ta silhouette,

Sur ce chemin inconnu,

Craintifs et sereins,

Nos pas crissent sur le chemin...

 

En vérité,

Je ne sais, tu ne sais

Qui je suis...

Nos pas crissent sur le chemin,

Ils nous mènent dans la forêt

Vers son cœur.

 

Vers ton cœur,

Quand le temps fige l'éternité,

Nos pas crissent sur le chemin :

Je te suis

Comme on suivrait

La vérité !


 

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Soir

 

Quand les instants

Se perdent dans le soir

J'écoute le chant du vent

J'écoute le chant des amants

Je sens sur ma peau

Ta caresse

Celle que tu laissas un jour

Celle que tu laissas toujours

Un instant sur ce banc

Alors je plante mon nez

Dans les étoiles

Et je les laisse m'offrir

L'éternité de tes yeux

 

 

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Cerises amères

 

Au bord du champ

Un cerisier

Attend l'instant

Le tout premier

 

Celui des mains

Sur les chemins

Celui d'un mot

Venu d'en haut

 

Et il attend

Les fruits gonflés

Ces vents enflés

En contre chant

 

Mais rien ne se passe

Sur toutes les terres

Sur toutes les mères

Silence est l'espace

 

 

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Un homme bien

 

Quel est cet homme-là

Que je ne connais pas ?

Est-il le bien ? Ou le mal ?

 

Quel est, tout à coup,

Dans ces mots entre vous

Le sens de coups ?

 

Pourquoi cette sensation

De ta démission,

De ta soumission ?

 

Pourquoi se défilent

Tes sentiments fragiles

Dans la peur pour tes filles ?

 

Comment accepter

Cette porte fermée

Juste pour te cacher ?

 

Comment je ne verrais pas

Que tu te fais mal

Au bout de tes bras ?

 

Pourquoi ce besoin

Que je sens, pas si loin,

D'un ange gardien ?

 

Quel est cet homme-là

Qui te serre tout bas

Dans le silence là-bas ?

 

Non, ce n’est pas rien

Quand un homme te tient,

Est-ce un homme bien ?

 

 

 

 

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La nuit

 

La nuit m'attrape

Mon esprit s'échappe

Je cherche au loin

Dans la pièce sombre

Le reste d'une ombre

Ton cœur en est le témoin

 

Une étoile s'allume

En dehors de la brume

Je crois chaque jour

Qu'une seule caresse

Tue en nous toute faiblesse

La force est notre amour

 

 

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La jeune femme au jean

 

Comme dans un tableau de Vermeer,

Elle attend, ses yeux bleus dans le vague.

Elle espère que le temps zigzague

Jusqu'à en décrocher l'outre-mer.

 

Elle attend, simple dans ce jean bleu,

Debout dans cette vieille cabane,

Un instant qui jamais ne se fane,

Juste l'espace d'un ciel heureux.

 

Comme dans un tableau de Vermeer,

Elle imagine la lente danse

De ses mains sur sa peau, l'élégance

D'un dessein égaré dans l'éther.

 

Elle attend, simple dans ce jean bleu,

Que la forêt invente l'histoire.

Peut-elle à cette seconde croire

Qu'une caresse rend amoureux ?

 

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Une mèche qui s'effiloche

Une petite robe blanche

Un décolleté léger

Deux grands yeux étonnés

Une veste beige clair

Sortie de ton placard

Un joli nez narquois

Une écharpe de laine

Entre neige et soleil

Un sourire enchanteur

Un blue jean parfumé

Un été en automne

Tu es là simple et belle

 

 

 

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Brume d'oreiller

 

J'attrape le vent

Devant moi il passe

Sans un bruit s'efface

Le soleil couchant

 

Discret ce parfum

D'une fleur se glisse

Sous le drap que plisse

Tendrement ta main

 

Contre moi ton cœur

Lentement s'élève

La brume d'un rêve

Emporte mon cœur

 

 

 

 

 

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Promenade

 

Sur ce paysage hollandais

Que j'aime à promener ma main

Que j'aime à promener mon cœur

Quand se délivre ma plume

 

Le soleil dépose ses ombres

Sur quelques collines divines

Dessinant leurs sommets discrets

Où leur douceur transparaît

 

Mon doigt en trace les contours

Effleurant tendrement le ciel

Et cherchant parmi les chemins

Tous ceux que mon cœur prendrait

 

Mon nez se remplit des parfums,

De la chaleur de cette terre

De la douleur de cette mer

Jusqu'au point de m'enivrer

 

Puis ma bouche se laisse aller

A savourer chaque désir

Tous ses chemins sont des plaisirs

Où se mélangent mes sens

 

Sur ce paysage hollandais

Que j'aime à promener l'amour

Que j'aime à promener ma vie

Jusqu'à en perdre ma plume

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Ciel d'hiver

 

A l'ombre d'un soleil hivernal

Le bleu étincelant

Est porté par un sourire blanc

Le temps semble s'interrompre

Le ciel se dévoile

Laissant de côté

Le gris et le beige

Comme lorsque tombe la neige

Le ciel pointe

Délicat et léger

En douces nuances de rose

Il s'élève majestueux

Quand, dans le silence,

Le bleu s'envole jusqu'à la terre

Puis un nuage blanc disparaît

D'un simple glissement

Le ciel est nu

Le ciel est beau

Offert à l'hiver

Offert à la terre

 

 

 

 

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One kiss one world

 

Le ciel la terre

Le grand canal

Le petit pont

Maigre et tout blanc

 

Tes pas mes pas

Traverse-moi

Retrouve-moi

Au cœur de l'eau

 

Tes bras mes bras

Attrape-moi

Et ouvre-moi

Par-dessus l'eau

 

Juste un baiser

Un nouveau monde

Un cadenas

Pour notre vie

 

Maigre et tout blanc

Le petit pont

Le grand canal

Le ciel la terre

 

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Coupe

 

Cheveux au vent

En équilibre

Glisse souvent

L'envie de vivre

 

Pourtant parfois

Dans notre vie

Un nouveau choix

Un autre envie

 

Au bord de l'eau

Des coups de peigne

Et de ciseau

Le coiffeur règne

 

Une autre tête

Un autre temps

Est-elle prête

Au changement

 

La vie désire

Que sur son cœur

Ce grand sourire

Soit un bonheur

 

Qui va la suivre

Le regard dansant

Elle se sent libre

Comme le vent

​

Mais chaque histoire

Est différente

Je voudrais croire

Qu'elle est présente

 

 

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Dessin

 

La dessiner

Sous le réverbère

L'imaginer

Un temps à l'envers

 

M'inventer

Derrière elle

L'enrouler

Dans mes ailes

 

Juste souffler

Au frais de son cou

Pour déposer

Un léger bijou

 

Glisser mes mains

Au bord de ses seins

Et disparaître

Au creux de ses reins

 

Et répéter

Chacun de ses traits

Pour la trouver

Dans tous les après

 

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Desseins

 

Un trait

Léger

Discret et courbé

Un autre

Tout contre

Pour l'accompagner

Des sphères

Parfaites

Tendrement pointées

Comment

Ne pas

Pouvoir les aimer

 

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Encore

 

Je me souviens du ciel noirci :

Ce n'était qu'un beau soir d'automne.

Tu étais là sans être ici...

Voulant que jamais je n'abandonne.

 

Alors que s'en allait le jour,

Je me promenais dans ton rire.

Je prenais les pas de ton amour

Et les délices de ta vie.

 

Je créais chaque souvenir

En éloignant toute notre peine.

Je changeais cette envie ancienne

Et ne voulait jamais finir.

 

Mon cœur encore sur ton épaule,

Jamais les jours ne suffiront

Pour te croquer à pleines dents.

Tu ne sais comme tu es belle !

 

Hommage en bouts rimés à « Adieu » de Francis Carco

 

 

 

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Il pleut

 

Il pleut, il pleut, il pleut

Toujours un peu...

Du noir, du gris, du bleu...

Un petit peu !

 

Il pleut souvent un peu

Au bord des cieux,

Du noir, du gris, du bleu,

Au fond des yeux.

 

Du vent, souvent, il pleut

Dans tes cheveux.

Tes yeux, mes cieux, si bleus,

Je suis heureux !

 

 

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Tout le temps

 

Dans ce matin frais

Dans ce nuage blanc

Dans ce ciel léger

Dans ces sillons de terre

Tu es là

Dans ce chemin changeant

Dans ces cailloux blancs

Dans ces brins d'herbe

Dans ces perles de rosée

Tu es là

Dans cet arbre planté

Sous son écorce rêche

Dans ses branches tombantes

Sous ses feuilles vibrantes

Tu es là

Dans cet oiseau lointain

Sous son plumage invisible

Dans son chant sensible

Sur son vol paisible

Tu es là

Sur ce sol chaud

Sur cette montagne nôtre

Sur cette terre patiente

Sur chaque onde aimante

Tu es là

Pas un bruit

Pas un mot

Le silence

L'absence

Et malgré tout

Tu es là

 

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L'ai-je entendu battre ?

 

L'ai-je entendu battre ?

Sa poitrine osée

L'oreille posée

Ai-je senti l'âtre ?

 

Sur cette peau douce

Musique légère

Rien que pour la terre

Cognant sous la mousse

 

Sa danse infinie

De petites notes

Ses coups pianotent

Et rythment ma vie

 

Ma lèvre rosâtre

Recherchant sa lettre

Au son d'un peut-être

L'ai-je entendu battre ?

 

 

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Comme un rêve

 

Des nu-pieds légers

Libérant ce petit orteil

Le galbe du mollet

L'arrondi du genou

L'esquisse de la cuisse

Masquée gentiment

Par une jupe blanche

Doucement flottante

Un bustier très fin

Rayé de bleu, de blanc

Dévoilant tendrement

L'indescriptible

Un anneau d'argent

Comme un souvenir

Emprisonnant

Un de ses doigts fragiles

Remontant ces lents bras

Des poignets graciles

Aux épaules franches

Du cou délicat

Comme un appel

Aux lèvres fines

Un souffle divin

Un rayon de ciel

Derrière les lunettes

D'un soleil radieux

Et sur son front gracieux

Cette mèche dans le vent

D'un rêve s'envolant

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Sock's sonnet

 

Je galbe ton mollet

En délicatesse

Et je le sens prêt

A la douce caresse.

 

Je lui découvrirai

L'orteil en finesse

Et m'enroulerai

Sans nulle maladresse.

 

Sa main sur mon coton,

Tendre demoiselle,

Pour un premier frisson,

 

Vient pour me cajoler

Avant de m'enlever.

Tu sais : "je suis belle !"

 

 

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Bonheur transparent

 

Nos vies sont folles

 

La transparence

Est la naissance

De l'innocence

 

Au bout des doigts

En quelques choix

Sont les émois

 

La soie tendresse

Couvre en finesse

Chaque caresse

 

Puis quand les bleus

S'envolent volent

Les roses feux

 

Je suis heureux

 

 

 

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Une nuit d'automne

 

Une nuit d'automne qui s'endort

Embrasse la montagne d'un sort.

Dans le lointain, un ruisseau fredonne

Une chanson douce et monotone,

Ce qu'une fée murmure

Qui tendrement rassure

Dans ce délicat parfum atone.

 

A la lueur argentée du ciel,

Quand viennent les nuages de miel,

De ses couleurs, le mont s'illumine.

Il capture sa beauté divine.

Sa caresse, sa force

Glissent sous son écorce

Quelques fraîches saveurs d'églantine.

 

Alors, dans le noir bleuté des cieux,

Nait dans la profondeur de ses yeux

Cette clarté de ce blanc diaphane.

Sur le chemin, sa valeur profane

Emmène la lumière

Au cœur d'une clairière

Où se cache de l'amour l'arcane.

 

Aucun bruit, ni aucun mouvement,

Et pourtant grandit un sentiment.

Une main se tend, fragile et frêle

Tel un délicieux rameau de prêle.

Les valeurs de la lune,

Une à une et chacune,

L'emportent dans le ciel sous son aile.

 

Hommage à « Une nuit de printemps » de Johan Sebastien Welhaven

 

 

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A l'ombre du ciel

 

Je veux être

ce brin d'herbe

ce grain de poussière

ce petit rien insignifiant qui l'écoute

 

Son ami

son frère

son père

son chien

son ombre

 

Une main

un pied

un bras

un sourire

un clin d'œil

tous ces moments intenses

 

Un carnet

un stylo

un papier

une encre sympathique

 

Une montagne

un chemin

une arête

une crête où le ciel s'arrête

 

Une chaise

une table

un banc pour ne plus jamais faire semblant

 

Et même cette crotte de chien

qui la regarde passer

ou qui se jette sous son pied

gauche

pour lui porter chance

 

Je veux

que cette main,

que ces bras,

ces seins

ce regard

ce sourire

n'aient qu'un seul reflet

celui du bonheur

 

 

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Romance

 

La romance est dans notre danse,

Celle des mots, celle des corps,

Celle des bruits et des silences...

La romance est dans chaque encore !

 

La romance est dans notre chance,

Un peu de toi, un peu de moi,

Entre innocence et évidence...

Un peu de chaud, un peu de froid !

 

Dans les toujours, dans les encore,

Dans tous tes mots, dans ce silence,

Là, sur nos peaux, là sur nos corps...

Retrouvons-nous dans notre danse !

 

Et dans le chaud, et dans le froid,

Laissons nos cœurs en évidence,

Un peu à toi, un peu à moi...

Laissons nos cœurs à la romance !

 

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Eveil

 

Le chêne, le hêtre et le noisetier

     Sur ce lent chemin d'octobre

Colorent en désordre le sentier

     Sous le bruit de nos pas, sobre.

 

L'air pénètre nos pensées

          Au cœur des allées

En imprégnant notre peau

          D'un émoi

Emouvant et beau

          Comme toi...

 

       Ta joue soudain prête,

       Ta bouche ouverte,

       Ton regard s'arrête...

L'amour est-il notre perte ?

 

Une bergerie, un banc, une table

       Et, d'un rayon de soleil,

Plus rien ne sera pareil !

       Le désir serait-il inévitable

       Ou l'offrande du bonheur à l'éveil ?

 

Hommage à « Les tilleuls, les lilas d'Espagne... » de Francis Carco

 

 

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C'est jeudi

 

- à un 14 novembre -

 

Un midi, un sourire,

Au revoir ciel gris.

Tu es née... demain !

Notre soleil brille,

Il est comme un ami,

Un délicat oiseau.

Alors, ce chemin,

Ces arbres, ce chalet,

Ta table, mes bras

T'attendent aujourd'hui

Pour un bel arc-en-ciel.

Veste beige, pull turquoise,

Yeux bleus, lèvres rouges,

Deux bougies : une fête !

 

Inspiré de « C'est demain dimanche » de Philippe Soupault

 

 

 

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Le Rêve du Poète

 

Je vois.

Je bois

Au cœur de ton fleuve,

Dans cette terre neuve.

Je suis jaloux

De tous ces clous,

Ta peau sous l'ombrelle,

Ce sourire frêle.

Et sans cloison

Dans ma maison,

Dans mes bras en pantoufle

Dépose ton souffle.

Ton corps charmé

D'un baiser aimé,

Tu sais tu n'es qu'elle

Dans cette heure infidèle.

Puis capricieux,

Au fond de tes yeux,

Je commets encore ce crime

Qui t'enlève en ma rime.

Du bout des pieds,

Tes mots épiés,

Se chantent d'un air farouche

Quand tu fermes la bouche.

Dans tes rayons,

Nous promènerions

Une belle idée blanche,

Qui se cache dans ta manche.

Là à mon bras,

A peine las,

Dans ce grand jour qui jappe,

Je t'enroulerai dans la nappe.

Puis te couchant,

Puis te mangeant,

Je te crierai mes « Je t’aime ! »

Comme une cerise sur la crème,

Et dans ces instants étourdis

Je veux que notre nuit monte…

 

– Mon Paradis !

 

Hommage en bouts rimés à « Le Rêve du Poète » de François Coppée

 

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Après la pluie

 

Mes yeux se glissent dans tes yeux,

Tes paupières se closent.

Comme il a plu, tes joues sont roses.

 

Mon cœur se pose sur tes yeux.

Tendres, tes lèvres s'entrouvrent.

Merveilleux, les cieux se découvrent...

 

Hommage à « L'arbre » de Francis Carco

 

 

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Le plaid

 

Il n'est là que pour se poser et recouvrir quatre épaules serrées.

Les yeux plongent dans le ciel quelques instants, ne laissant que le vent chanter la nuit.

Lentement ses bras se referment sur la peau fraîche et assoupie, un lent baiser dans le cou. D'un sourire en tournant la tête, elle l'invite à des mots doux.

 

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Voyage dans un coin de ciel bleu

 

Parfois retomber en enfance

En s'envolant sur un tapis

Nous permet de toucher le ciel.

Nous montons petit à petit

Vers un soleil nous ressemblant,

C'est à croire qu'il nous attend.

Comme cette journée est belle

Allongés sur ce nuage blanc !

- Sa lumière, je ne vois qu'elle,

J'en oublie l'orage qui gronde. -

Le ciel transparent est si beau

Qu'il nous attire dans sa ronde...

 

Hommage en bouts rimés à « Dans un coin bleu de mon enfance »
de Jean-Hugues Malineau

 

 

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J'ai fait un rêve

 

J'ai fait un rêve

Un rayon de soleil

Se détachait de ses yeux

Lorsque son sourire

Me surprenait

J'ai fait un rêve

Le vent d'un instant

Soulevait ses cheveux

Sur un banc présent

Et caressait mon visage

J'ai fait un rêve

Le ciel pour décor

Se déshabillait encore

Le bleu devant me yeux

S'envolait dans les cieux

J'ai fait un rêve

La douce blancheur

De la neige d'automne

Illuminait la montagne

En une courbe rose

J'ai fait un rêve

La vie lentement

S'allongeait sans bruit

Et je fermais les yeux

Pour mieux la retenir

 

J'ai fait un rêve

Tu existais

 

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M

 

Même loin

En plein ciel

Respire

Vis toujours

Encore

Invente le beau

Lucie

Libère le temps

Et l'espace

Unique espace

Saisis l'instant, aime-le

Encore plus fort

 

 

 

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Poème à ce jour

 

Juste entre ciel et terre

 

S'élance une pensée

Un doux geste amical

Loin d'être un point final

Rien qu'une belle idée

 

C'est une pensée douce

D'un instant délicat

Un tendre petit pas

Qui glisse sur la mousse

 

C'est un moment de fête

Comme un léger rappel

Du temps originel

Qui toujours nous entête

 

Quoi que chaque vent sème

Qu'y a-t-il de plus beau

Que d'envoyer ce mot

...

 

Un bon anniversaire

 

 

...  (A celle que l'on aime)

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