Le rêve du poète
- bulledesterres
- 11 sept. 2016
- 1 min de lecture
Je vois.
Je bois
Au cœur de ton fleuve,
Dans cette terre neuve.
Je suis jaloux
De tous ces clous,
Ta peau sous l'ombrelle,
Ce sourire frêle.
Et sans cloison
Dans ma maison,
Dans mes bras en pantoufle
Dépose ton souffle.
Ton corps charmé
D'un baiser aimé,
Tu sais tu n'es qu'elle
Dans cette heure infidèle.
Puis capricieux,
Au fond de tes yeux,
Je commets encore ce crime
Qui t'enlève en ma rime.
Du bout des pieds,
Tes mots épiés,
Se chantent d'un air farouche
Quand tu fermes la bouche.
Dans tes rayons,
Nous promènerions
Une belle idée blanche,
Qui se cache dans ta manche.
Là à mon bras,
A peine las,
Dans ce grand jour qui jappe,
Je t'enroulerai dans la nappe.
Puis te couchant,
Puis te mangeant,
Je te crierai mes « Je t’aime ! »
Comme une cerise sur la crème,
Et dans ces instants étourdis
Je veux que notre nuit monte…
– Mon Paradis !
Hommage en bouts rimés à « Le Rêve du Poète » de François Coppée

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