De Marilyn à John
- bulledesterres
- 5 août 2016
- 1 min de lecture
Sait-on ce que le temps peut donner ?
Certains peuvent le voir rayonner
En saisissant l'instant de lumière.
Le temps disparaît dans la première
Seconde, ce moment attendri.
L'espace apparaît comme fleuri.
Il se baigne dans le doux zéphyre
Et ne devient que ce simple rire.
Il efface tendrement les pleurs
Et le chemin se couvre de fleurs
Jusqu'à croire que le soleil dore.
Mais, entre crépuscule et aurore,
Notre différence s'encre en nous.
L'âge volage n'a rien de doux,
Et le temps précipite les choses.
Sur ce lit de chardons, non de roses,
Le seul à décider sera Dieu.
Le temps s'est plongé au fond du bleu,
Il a cette force qui pénètre.
L'oubli naît en fermant sa fenêtre,
Noyant terres et ciel dans ses eaux
Et se perdant dans un vol d'oiseaux.
Ainsi, dans la douceur printanière,
La mort les sépare à sa manière.
Hommage en bouts rimés à « Après l’hiver » de Victor Hugo

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