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Chansons d'amour
Ce n'est que toi
Ce n'est qu'un parking sombre
Un instant où je sombre
Ce n'est qu'une frêle ombre
Où me quitte ton ombre
Ce ne sont que des flocons d'été
Ce ne sont que des moments passés
Juste enlacés
Ce ne sont que des mots oubliés
Ce ne sont que gestes fanés
Juste enlacés
Ce ne sont que des larmes versées
Ce ne sont que des armes posées
Juste enlacés
Ce ne sont que des baisers niés
Ce ne sont que moments rêvés
Juste enlacés
Regarde là-bas
Regarde-moi
Regarde tout bas
Toi
Ballade d'une nuit
Demain dès l'aube
Épouse-moi
Demain dès l'aube
Sera le choix
Vois dans mes larmes
Ce peu de toi
Qui se désarme
Devant sa loi
Être amoureuse
Est sûr pour moi
Mais dangereuse
Est cette voix
La nuit est brune
Et sous ce toit
Je n'ai plus qu'une
Idée du froid
La vérité
S'écoule en moi
Et va nier
Tout notre émoi
Demain dès l'aube
Déjà résonne
Demain dès l'aube
Et plus personne
Songe encore aux blancheurs
Le monde est lumineux
Il ne serait qu'un jeu
Il ne serait qu'un feu
Caché entre nous deux
Laisse les étoiles s'éteindre
Dans toutes les caresses
Dans toutes les justesses
Laisse les étoiles sans feindre
Ce qu'est la vérité
Ce qui fait sa beauté
Laisse les étoiles nous peindre
Dans chacun des espaces
Chacune de nos traces
Laisse les étoiles enfreindre
Chacun des interdits
Chacun des infinis
Et demain tu sauras
Ce que cachent tes pas
Ce que taisent tes bras
Tu sauras où tu vas
Jeune fille
Si la vie était de velours
Si la nuit n'avait pas de jour
Si l'instant venait de naître
Dis, serais-tu à la fenêtre ?
Et si tu croyais cette idée,
Celle qui divague en chemin,
Tu attraperais les journées
Pour inventer les lendemains.
Et si tu attendais que bouge
A l'intérieur ton âme en feu,
Tes lèvres ne seraient que rouges
Et tes yeux, bleu amoureux.
Et si tu rêvais du silence,
Sans doute, il te prendrait au mot :
Ton cœur saisirait cette chance
En s'envolant comme un oiseau.
Si la vie était de velours,
La nuit le serait chaque jour.
Chaque instant pourrait apparaître
Et tu ouvrirais la fenêtre...
L'averse
Le jour t'enfante, il pleut des cordes.
L'ombre d'une fleur danse dans l'eau.
J'entends tes pleurs et quelques mots.
Puis sous la pluie, ton cœur déborde.
L'averse n'a pas de raison.
Se verse en nous nos émotions.
L'averse n'a plus de maison.
Se berce en nous chaque illusion.
Le temps se perd, il pleut des feuilles.
Sur la fenêtre un seul dessin
Oublie la pluie et ses chemins.
Goutte à goutte, l'amour s'endeuille.
Sortant de l'eau
Sortant de l'eau
Ton corps étourdi
Sortant de l'eau
Ton cœur interdit
Écoute le bruit de l'eau
Il raconte la nuit
C'est ce que dit le ruisseau
Lorsque la pluie s'enfuit
Écoute le bruit de l'eau
Et celui de la pluie
Elle tombe de là-haut
Quand te gagne l'ennui
Écoute le bruit de l'eau
En songeant éblouie
Tu sauras ce qu'il te faut
Ce que t'écrit la pluie
Paix
Paix à ces jours
Paix à ces nuits
Paix à l'amour
À cette pluie
Non, je ne sais pas
Où iront nos pas
Non, je ne sais pas
Où ira le temps
Ce n'est qu'une envie
Ce n'est qu'une vie, aussi.
Ce n'est qu'une vie
Ce n'est qu'une envie qui bat
Écoute l'instant
Écoute le temps autant
Écoute ce temps
Écoute l'instant qui bat
Chante le chemin
Chante les demains matins
Chante les demains
Chante le chemin qui bat
Paix à ces jours aussi
Paix à ces nuits autant
Paix à l'amour matin
À cette pluie qui bat
En toi
Un nouveau départ
Elle va partir loin
Et je la laisserai partir
Elle va partir loin
Je n'ai rien pour la retenir
C'était un matin où le jour ne se leva pas
Il n'y avait pas de soleil, ni de pluie, ici
C'était un matin où tout me semblait calme et plat
Il n'y avait que le chant du silence aussi
Je ne savais pas que je me perdrais sans ses pas
Aucun mot ne venait, ni aucun bruit par ici
Je n'entendais pas que déjà s'éloignaient ses pas
Que ses battements de cœur cessaient ainsi aussi
Petite chanson triste
Sagesse, sagesse ennemie
Je sens autour de moi tes bras
Je ressens tout ce temps Lucie
Tu es ce chemin pas à pas
Tu es ce chemin dans les cieux
Devenu calme et froid en toi
Mais l'amour se lit dans tes yeux
D'une larme sage sur moi
10h10
J'ai confiance, je crois
Qu'allongé sous ce toi
Qu'allongé sur ce bois
Le ciel devient parfois
La fortune, cette foi
Qui revient chaque fois
J'ai confiance, je crois
Que j'ai confiance en toi
L'as-tu toujours su ?
Un jour, un amour
Un jour, un toujours
Qui disparait
Un jour et un jour
Le temps est si lourd
Et à l'arrêt
L'as-tu toujours su ?
Je ne le saurais jamais
L'as-tu toujours su ?
Que pourrais-je dire après ?
L'instant, un instant
Le temps et le vent
Dans le silence
Le temps et le temps
Le jour est si lent
Il est l'absence
Je connais tes secrets
Je pensais être prêt
Je connais tes regrets
Je croyais être près
Liens
Détache les liens
Détache-les bien
Le ciel n'est que libre
Il est l'équilibre
Détache tes mains
Détache-les bien
Le ciel n'est que bleu
Il est amoureux
Embrasse le jour
Embrasse toujours
Ce léger amour
Comme au premier jour
Attache le temps
Attache-le bien
Il est ton amant
Le passé revient
Nuage
De douceur infinie
De douceur de folie
Je regarde ton visage nuage
Je regarde la vie
Je pense et puis je prie
C'est là le paradis nuage
C'est un peu de la vie
Je sculpte cette envie
Je crois et je pétris
Je prends chaque moment nuage
Puis je me tais ici
Devant toi bien assis
En plongeant dans les cieux nuage
Je fermerai les yeux
J'en oublierai le dieu
Laissant ici l'amour nuage
Je partirai sans bruit
Tout au fond de la nuit
Pour vivre dans tes bras nuage
Ne compte pas les jours
Aucun ne sera sage
Ne compte pas l'amour
Ce n'est qu'une autre page
Chaque instant tour à tour
Est un nouveau passage
Je n'oublie pas l'amour
La pluie sur ton visage
Le vent te porte le vent t'emporte
De la montagne à ces collines
De porte en porte le vent m'emporte
Devinant ce que tu dessine
Nuage
Maintenant
Maintenant que tes lèvres disent
Des mots d'amour à d'autres jours
Maintenant que tes regards lisent
Des mots d'ailleurs dans d'autres cœur
Maintenant que tes mains chérissent
Les mots du vent dans d'autres temps
Maintenant sous tes pieds fleurissent
Des mots de pierre sans lumière
Dis ce qui reste de ces gestes
Dis ce qui reste des mots célestes
Maintenant que ton ventre glisse
Des mots de peur à l'intérieur
Maintenant que tes seins plissent
Des mots légers pour oublier
Maintenant que ton cœur pense
Des mots menteurs comme un voleur
Maintenant que ton âme danse
Des mots ivres que peux-tu vivre
Maintenant est toujours plus loin
Il est caché dans un recoin
Maintenant est toujours plus loin
Il est témoin d’autres besoins
Dernière chanson
Un matin comme un autre
La fenêtre et rien d'autre
Pas un mot, ni idée
Aucun rêve ou pensée
Revient ce coup de fil
Comme un coup de fusil
Tu l'as dit à Lily
Ce début de l'oubli
Ce n'est qu'un petit mot
Qui me rend vraiment faux
Je l'entends de ta bouche
Qui me touche et me couche
Personne résonne
Personne personne
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